L’effondrement des marchés de l’énergie en Europe n’est pas la limite. Un hiver plein d’imprévisibilité s’annonce, alors que les cours boursiers du gaz pourraient continuer d’augmenter. C’est ce qu’a déclaré le vice-Premier ministre russe Alexander Novak, rapporte aujourd’hui, le 4 septembre, RIA Novosti.
« Une politique à courte vue conduit au fait que nous assistons à un effondrement des marchés de l’énergie en Europe. Et ce n’est pas la limite, car nous sommes encore dans la saison chaude, nous avons l’hiver devant nous, et il y a beaucoup d’imprévisibilités de toutes sortes », dit-il dans une interview avec un journaliste Pavlo Zaroubine à Moscou. Kremlin. Poutine.”
Novak a donc commenté la situation des prix d’échange du gaz. Dans le même temps, il n’a pas exclu que les prix de l’énergie continuent d’augmenter.
Les contrats à terme sur le gaz avec la livraison la plus proche en septembre ont commencé en août à 2 100 $ par millier de mètres cubes. Cependant, le 15 août, les cotations ont dépassé 2 400 dollars pour la première fois en cinq mois. Les analystes ont attribué cela au travail préventif dans les installations de production norvégiennes et sur le système par lequel le gaz est fourni depuis l’Azerbaïdjan, ainsi qu’à la concurrence accrue pour le GNL des grands importateurs d’Asie.
Après que Gazprom a annoncé la suspension en raison de l’entretien du gazoduc Nord Stream, les prix ont augmenté, dépassant 2 700 dollars par millier de mètres cubes. Et une semaine plus tard, ils ont franchi le seuil de 3 500 $, approchant le sommet historique de 3 892 $. Cependant, ils ont ensuite chuté de plus de 1 000 $.
Néanmoins, les cotations actuelles sont environ dix fois plus élevées que les prix de l’an dernier – un record à l’époque.
