Il ressort clairement des actions d’Emmanuel Macron qu’il accomplit son deuxième, c’est-à-dire constitutionnellement son dernier mandat présidentiel, et qu’il prend des mesures drastiques. En convoquant des élections anticipées, le président français met en péril sa carrière politique et joue avec l’économie. On peut se demander ce qui arrivera à l’économie française si le Pacte national populiste d’extrême droite remporte les élections à l’Assemblée nationale.
La peur régnait sur les marchés
Les marchés financiers craignent que l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen n’entraîne des dépenses excessives. Lors des élections européennes de dimanche, le parti d’extrême droite a remporté deux fois plus de voix que le parti de Macron. Le parti de Le Pen pourrait même remporter avec un pourcentage plus élevé les élections anticipées à l’Assemblée nationale qui auront lieu dans quelques semaines.
Le ministre des Finances Bruno Le Maire a déjà prévenu que l’arrivée au pouvoir de la Consolidation nationale et la mise en œuvre de son programme économique pourraient plonger la France dans une crise de la dette, à l’instar du budget de la Première ministre britannique Liz Truss il y a deux ans.
Le ministre des Finances a qualifié les promesses de Le Pen de programme marxiste sans couverture, et s’il est mis en œuvre, des usines et des emplois pourraient disparaître.
Les principaux objectifs économiques du parti incluent, par exemple, la réduction de l’âge de 64 à 60 ans.
Selon l’estimation du groupe de réflexion de l’Institut Montaigne, le dernier programme de politique économique de la Consolidation nationale, il y a deux ans, aurait accru le déficit budgétaire de 101 milliards d’euros par an si le parti arrivait au pouvoir.
L’avertissement n’était même pas nécessaire, les marchés ont réagi immédiatement après les élections européennes : l’euro a chuté par rapport au dollar pendant deux jours, l’indice boursier CAC 40 de Paris a perdu 3 pour cent de sa valeur et le rendement des obligations d’État à dix ans, qui est en baisse. un baromètre des risques économiques et politiques, a atteint son apogée cette année.
L’agence de notation Standard & Poor’s a dégradé la note de la France il y a moins de deux semaines, citant la fragmentation politique comme une menace. LE Selon Politico
les acheteurs d’obligations considèrent la dette française comme un investissement présentant un risque similaire à celui de la dette portugaise.
Emmanuel Macron a déjà lancé sa campagne mercredi. Lors d’une conférence de presse, il a rappelé que cela toucherait rapidement l’économie réelle. Et si Le Pen gagne, ils videront les caisses de l’État avec leurs mesures populistes. Les marchés s’affolent, les partenaires européens et internationaux s’inquiètent, ça va coûter plus cher d’obtenir un prêt et un appartement. En revanche, son gouvernement libéral gère l’économie « avec sérieux et cohérence ».
L’économie française n’est plus en bonne forme
Cependant, le déficit budgétaire français reste supérieur au niveau de 3 pour cent autorisé dans l’Union européenne. Donc le pays est déjà comme ça on peut s’attendre à une procédure de déficit excessif de la part de Bruxelles. L’agence de notation Moody’s doute que la France puisse réduire ce déficit au niveau approprié d’ici 2027.
Après l’annonce des élections à l’Assemblée nationale avancées au 30 juin, les agences de notation ont rapidement tiré la sonnette d’alarme.
Moody’s a indiqué que la France était sur le point d’être dégradée.
Selon les analystes de l’institut, étant donné que le nouveau gouvernement hérite d’une situation budgétaire difficile, une éventuelle instabilité politique représente un risque de crédit. Ils ont noté que le fardeau de la dette de la France pourrait augmenter et atteindre 115 % d’ici 2027.
L’épidémie et ça une fois surmontée, la France devra se serrer la ceinture. Paris réduira ses dépenses publiques de 20 milliards d’euros cette année, qu’elle réduira d’au moins 20 milliards d’euros supplémentaires l’année prochaine, tout en accueillant les Jeux olympiques d’été. Ce n’est pas un hasard si ce sera le cas l’un des Jeux olympiques d’été les moins chers à organiser.
Si le Pacte national remporte les élections anticipées, il peut devenir Premier ministre. Le candidat le plus probable à ce poste est Jordan Bardella, 28 ans, président du parti. Selon le journal bruxellois, le jeune homme politique d’extrême droite commence à se rendre compte que les propositions de Le Pen en matière d’assistance publique peuvent miner la crédibilité du parti. Bardella a déjà laissé entendre qu’il pourrait revenir sur ses promesses antérieures, comme celle sur l’abaissement de l’âge de la retraite.
Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il perdu, et que se passera-t-il si la droite gagne aux élections anticipées ?Le parti d’Emmanuel Macron a perdu les élections au Parlement européen et a donc dissous la chambre basse du Parlement. Si dans quelques semaines la consolidation nationale arrive en premier, alors un Premier ministre de droite pourrait, par exemple, durcir les règles liées à l’immigration. Cependant, la négociation et l’acceptation des traités internationaux resteraient sous l’autorité de Macron. |