Le trésor légendaire du San José sur le point de refaire surface
C’est un trésor à la valeur archéologique inestimable et à la valeur marchande colossale (estimée à plusieurs milliards de dollars). Il gît par 600 mètres de fond dans la mer des Caraïbes depuis plus de 3 siècles. Ce trésor, c’est la cargaison d’un navire espagnol mythique : le San José. En juin 1708, ce gigantesque galion avait été coulé par la flotte britannique. Il transportait dans ses cales des dizaines et des dizaines de tonnes d’or, d’argent et de pierres précieuses. Ces richesses provenaient des colonies espagnoles d’Amérique et devaient être acheminées vers la cour du roi Philippe V. Le San José et son trésor avaient été engloutis par la mer. Mais en décembre 2015, les autorités colombiennes ont annoncé avoir découvert l’épave du légendaire navire.
La carcasse du bateau repose au large de la Colombie, à l’ouest de Carthagène. Le site exact est tenu secret. Mais la Colombie vient d’annoncer qu’en avril prochain débuterait l’extraction d’objets à l’aide d’un robot sous-marin. Pour commencer, il s’agira de remonter les objets visibles autour de l’ancien navire sans endommager l’épave. Des pièces en céramique notamment devraient être remontées.
Qu’adviendra-t-il du reste de la précieuse cargaison ? La Colombie souhaite conserver ce trésor sur son sol. L’Espagne réclame la protection de l’épave sur la base d’une convention de l’UNESCO. Les représentants des peuples autochtones de Bolivie font valoir que ces richesses ont été dérobées à leurs ancêtres. Et pour couronner le tout, une société américaine prétend avoir été la première à découvrir l’épave en 1982. Elle revendique devant la justice des droits sur la moitié de ce trésor, dont elle estime la valeur à 20 milliards de dollars. C’est fou comme l’archéologie peut déchaîner les passions!
Pour en savoir plus : un article de Sciences et Avenir et un article du Figaro
Une nouvelle espèce de serpent géant découverte en Amazonie
Cette découverte a été faite par une équipe de scientifiques invitée par le peuple Waorani à explorer une région de l’Amazonie équatorienne dans laquelle vivent de gigantesques serpents que les autochtones considèrent comme sacrés. Après 10 jours de pirogue, les chercheurs ont découvert ces créatures tapies au fond d’une rivière. Ils ont mesuré la taille d’une femelle : 6,3 mètres de long. Ces serpents géants ne sont pas venimeux. Ils s’attaquent à leur proie, qui peut être un caïman ou un cerf, en s’enroulant autour d’elle, puis ils lui broient les os par constriction et l’avalent toute entière.
Ces serpents appartiennent à une espèce d’anaconda géant qui n’avait jamais été décrite scientifiquement. Les analyses génétiques ont révélé que son génome présentait 5,5% de différence avec celui d’une autre espèce déjà connue qui lui ressemble : l’anaconda vert. L’ancêtre commun de ces deux espèces remonte à plus de 10 millions d’années. Les chercheurs ont tenu à ce que les Waorani qui accompagnaient l’expédition figurent comme coauteurs de la publication qui annonce cette découverte de taille.
Pour en savoir plus : L’étude publiée dans Diversité MDPI, un article de La conversation et un communiqué de l’Université de Queensland
Trois petites lunes de plus pour Uranus et Neptune
Les télescopes toujours plus puissants ont permis de détecter ces astres minuscules autour des deux géantes gazeuses les plus éloignées dans notre système solaire. Une lune pour Uranus (8 kilomètres de large seulement) et 2 pour Neptune (à peine plus grandes : 14 et 23 kilomètres de diamètre).
Ces découvertes portent le nombre de lunes d’Uranus à 28 et celui de Neptune à 16. Conformément à l’usage, la lune d’Uranus recevra un nom issu des œuvres de Shakespeare et celles de Neptune le nom d’une déesse ou d’une nymphe marines de la mythologie grecque. Il va maintenant falloir patienter avant que de futures sondes aillent leur tirer le portrait.
Pour en savoir plus : L’annonce sur le site de l’Établissement Carnegie