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Législatives : dans la circonscription de Chartres, les dés sont lancés

Législatives : dans la circonscription de Chartres, les dés sont lancés

Dans la circonscription de Chartres, le champ des possibles, pour les législatives anticipées, ce dimanche 30 juin, semble particulièrement ouvert. Six candidats sont en lice.

Alors que “seuls” six candidats sont partis en campagne express dans la 1re circonscription d’Eure-et-Loir (Chartres)  – 9 en 2022 –, les enjeux de ces législatives anticipées sont nombreux. Se pose d’abord la question de la participation. En 2022, un peu moins d’un électeur sur deux (49,32 %) s’était rendu aux urnes lors du premier tour des législatives dans la 1re circonscription. Si une grande partie de l’échiquier politique appelle à un sursaut électoral, celui-ci, s’il n’est pas significatif dimanche, pourrait bien redessiner les contours des élections.

La majorité présidentielle a gros à jouer

Du côté des candidats, le député sortant et ministre délégué au Logement, Guillaume Kasbarian (Ensemble !), a gros à jouer. C’est dès le premier tour que le candidat de la majorité présidentielle, qui arrivait en tête en 2022 avec 31,32 %, devra faire la différence, pour rempiler à son poste de député. Une bataille qui peut sembler compliquée si la majorité présidentielle n’arrive pas à fédérer davantage que lors des européennes, où elle n’a totalisé que 17,56 % des suffrages.

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Le RN dans la dynamique des européennes ?

La candidature du Rassemblement national (RN), portée cette année par Emma Minot, n’avait pas, en 2022, incarné une réelle menace puisque le parti, alors représenté par David Delorme-Monsarrat, était arrivé en troisième position, avec 18,72 %. Pour autant, lors des élections européennes, le 9 juin, c’est bien le RN de Jordan Bardella qui caracole en tête avec 22 % des voix : une première à Chartres.

Quelque peu grignotée par le spectre du RN, la liste des Républicains (LR), menée par Ladislas Vergne, (à droite sur la photo), qui a notamment misé sur une campagne incisive sur les réseaux sociaux, n’est pas assurée de bousculer le scrutin. En perte de vitesse, la droite traditionnelle, déjà portée par Ladislas Vergne en 2022, avait rassemblé 8,81 % des votes. Et réalise un score semblable aux européennes, il y a un peu moins de trois semaines (8,49 %).

La gauche repart

Ils avaient déjà fait front commun en 2022, avec la Nupes, représentée par Quentin Guillemain, qui arrivait en deuxième position du premier tour des législatives à Chartres, avec 22,83 %. Ils repartent cette fois sous la bannière du Nouveau Front populaire. L’union de la gauche, conduite par Jean-François Bridet (Les Écologistes – EELV), espère faire aussi bien et même mieux, en 2024. S’il ne se retrouve pas, cette fois-ci, pris en étau par le RN…

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Les autres candidats : Marie-José Aubert (LO), Pierre-Louis Delauney (Reconquête !)

Marie-José Aubert et son remplaçant Thierry Lucas (Lutte Ouvrière).

Pierre-Louis Delauney et Danièle Saville, sa remplaçante pour Reconquête!.

Laura Alliche

2024-06-28 07:00:00
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