La participation au second tour des élections législatives dans le Val-d’Oise était de 30,80 % à 17 heures. Au même moment, 38,11 % des Français s’étaient rendus dans leur bureau de vote. Dans le département, le taux de participation était en fin de journée de 43,91 % au premier tour.
À midi, la participation dans la Val-d’Oise s’établit à 10,1 %. C’est très en deçà du taux national à la même heure (18,99 %). Le Val-d’Oise se classe avant-dernier sur l’ensemble de la France métropolitaine, derrière la Seine-Saint-Denis à 8,88 %.
Lors du premier tour des élections législatives, à la mi-journée, 13,07 % des électeurs s’étaient déplacés pour mettre leur bulletin dans l’urne. C’était déjà un chiffre très inférieur au taux national à la même heure qui était de 18,43 %. C’était également nettement moins que lors du scrutin de 2017. En milieu de journée les Val-d’Oisiens étaient alors 16,51 % à s’être déplacés au premier tour.
Les Val-d’Oisiens sont appelés à choisir leurs dix députés ce dimanche. Les 736 624 électeurs du département sont attendus dans les 811 bureaux de vote, de 8 heures à 20 heures. Le premier tour n’a permis à aucun candidat d’être élu. En tout, 117 candidats avaient tenté leur chance. Il en reste vingt en ballottage qui se disputent encore les suffrages des Val-d’Oisiens.
La Nupes présente dans les dix circonscriptions
Ce deuxième tour oppose les représentants de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes) et les candidats de la majorité présidentielle (Ensemble) dans neuf circonscriptions. Les représentants de la coalition de gauche sont arrivés en tête presque partout. Seule la 9e circonscription (Gonesse, Goussainville, Luzarches), oppose un candidat du Rassemblement national, Jean-Baptiste Marly, à un représentant de la Nupes, Arnaud Le Gall.
Lors des élections législatives de 2017, La République en marche nouvellement créée avait remporté neuf des dix sièges de député du Val-d’Oise. Seule la huitième où LREM n’avait pas présenté de candidat était restée aux mains de François Pupponi, du Parti socialiste qui a depuis rejoint le MoDem et la majorité gouvernementale. Dans de la première circonscription, l’élection d’Isabelle Muller-Quoy (LREM) avait finalement été invalidée quelques mois plus tard, et c’est Antoine Savignat qui avait permis aux Républicains de faire leur retour au Palais-Bourbon.
