L’Église catholique fait face à une explosion de traditionalistes qui rejettent François et soutiennent la messe tridentine.

2024-07-09 07:33:17

La crise déclenchée par rompre avec la Rome des religieuses Les Clarisses de Belorado ne sont que le reflet d’une bataille interne qui se livre au sein de l’Église catholique. Les traditionalistes, qui ils rejettent l’ouverture et la modernisation provoqués par le Concile Vatican II, sont revenus dans la mêlée.

Parmi ses objectifs, on peut citer celui de récupérer la messe tridentine (en latin)aussi appelé l’ancien ordre (de l’ordre ancien) ou préconciliaire (avant le Concile Vatican II). Mais certains groupes vont plus loin et auraient pour objectif ultime de faire tomber le pape François, qu’ils ne reconnaissent pas comme Souverain Pontife.

Les derniers Ce sont les sédévacantistes. Un courant schismatique minoritaire au sein du camp traditionaliste. Pour eux, le siège apostolique de Rome est vacante (d’où le nom du mouvement) depuis la mort de Pie XII. Ils considèrent donc tous les papes après lui comme des usurpateurs.

Du côté du Saint-Siège, il y a une tentative de mettre préserver le courant ultraconservateur restreindre l’usage des rites tridentins, avec lesquels certains tenteraient dynamiter l’institution de l’intérieur. Même si la plupart d’entre eux finissent par commettre un crime de schisme et – par conséquent – ​​se retrouver en dehors de l’Église catholique.

C’est ce qui s’est passé avec le dix Clarisses de Belorado excommuniées le 22 juin dernier. Et aussi avec Carlo María Viganó, que les anciennes religieuses ont publiquement soutenu. L’archevêque et ancien nonce (représentant diplomatique du Vatican) a été expulsé le 4 juillet, après avoir insisté sur son de graves accusations contre Rome et Francisco lui-même.

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Leur schisme, comme celui des sœurs du monastère de Burgos, a été l’un des plus notoires. Celui du premier confier à un faux évêque d’une organisation considérée comme une secte par le Vatican et quitter sans argent les coffres du couvent. Le second pour ses thèses anti-vaccin et ses attaques féroces contre le Pape.

Mais Viganó n’est pas le seul prélat à se rebeller contre les préceptes de la plus haute autorité ecclésiastique ou à partager des objectifs avec les plus conservateurs. C’est le cas, Monseigneur. Salvatore Cordileone, arzobispo de San Francisco. Le traditionaliste, qui utilise souvent ses réseaux sociaux, est favorable à la messe latine.

Lettre dans le Times

Dans le commentaire de X, Cordileone se réjouit de la publication -le 2 juillet dernier- dans Les temps d’une lettre ouverte signée par des membres éminents de la société britannique en faveur de la messe traditionnelle, compte tenu des rumeurs selon lesquelles le Vatican préparerait une nouvelle batterie de restrictions en relation avec la célébration de la liturgie latine.

La lettre imite celle que l’écrivain Agatha Christie a envoyé Paul VI en 1971 de le supplier de ne pas supprimer le tridentine au Royaume-Uni, en raison de sa valeur culturelle et spirituelle. La reine du suspense a réussi à survivre un temps en Angleterre et au Pays de Galles. D’où un groupe de personnalités, comme Bianca Jagger (ex-femme du leader des Rolling Stones) ou Julian Fellowes (créateur de la série Downton Abbey), font de même désormais.

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Quoi qu’il en soit, le véritable défi de l’Église catholique est de parvenir à la communion avec Rome pour ceux qui ont pris leurs distances conséquence du parcours choisi par Franciscoqui a pris des décisions telles que demander à Zelensky de se rendre avant Poutine ou ravi de recevoir le dictateur cubain Miguel Díaz-Canel au Vatican. Des extrêmes qui incitent l’aile la plus conservatrice de l’institution à vouloir restaurer les valeurs traditionnelles et mettre fin à la dérive moderniste de Bergoglio.

Lefebvrisme

Les adeptes de Marcel Lefebvre constituent l’un des groupes traditionalistes catholiques les plus nombreux et les plus importants. Ils se considèrent comme les gardiens de la véritable Église catholique et Ils rejettent l’esprit réformiste du Concile Vatican II (1962-1965). À ce jour, leur communion avec Rome n’est toujours pas possible, même si le Saint-Siège lui tend la main depuis des décennies.

Monseigneur Lefebvre s’est montré contrairement à certains documents qui ont été approuvées lors du concile, convoqué par Jean XXIII à la recherche d’une approche de la société moderne. En particulier, ceux qui concernaient l’actualisation de la liturgie, les relations de l’Église catholique avec les autres religions ou la liberté religieuse. Malgré son opposition à ces extrêmes, il signe tous les décrets.

Il rejoint ainsi la position de la majorité des évêques ayant participé à la rencontre œcuménique (la vingt et unième de l’histoire), dont il s’est clairement séparé au fil des années. Est devenu la pierre dans la chaussure de Paul VI et qui lui a succédé. À tel point que, bien qu’il se soit toujours déclaré fidèle à l’Église et au Pape, il a fini par excommunié pour désobéissance.

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Un nouveau défi

Le 30 juin 1988, Lefebvre ordonné quatre évêques sans autorisation de Jean-Paul II. Il s’agissait de jeunes membres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, qu’il a fondée en 1970. Le lendemain, le cardinal Bernardin Gantin publiait le décret d’excommunication pour chacun d’eux. Il convient de noter que Benoît XVI les a de nouveau accueillis au sein de l’Église catholique en 2009.

Il est décédé en 1991. “Son travail sert l’Église en sauvant le sacerdoce catholique”, indique la confrérie sur son site Internet. “Malgré les condamnations romaines dont lui et sa Fraternité sont douloureusement punis pour avoir refusé d’appliquer la réforme liturgique, Marcel Lefebvre continue d’avancer”, soulignent-ils, car obéir “ce serait collaborer à la destruction de l’Église”.

Ses partisans ont poursuivi son œuvre. En effet, la société sacerdotale qu’il a fondée a annoncé que – tout comme il l’avait fait en 1988 – Ils vont procéder à de “nouveaux sacres” (ordinations d’évêques) pour poursuivre « l’opération de survie de la tradition catholique ». Un nouvel assaut des traditionalistes lefebvriens approche donc, qui remettent en cause une nouvelle fois l’autorité du pape.




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