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L’élection du président du Parlement au Portugal a échoué

L’élection du président du Parlement au Portugal a échoué

L’élection du Président du Parlement, qui a également échoué lors de la troisième tentative, a révélé de profondes divisions politiques au sein de l’« Assembleia da República » nouvellement élue le 10 mars au Portugal. Lors de la réunion constitutive de mardi à Lisbonne, tous les candidats n’ont pas obtenu la majorité absolue nécessaire de 116 voix au troisième et dernier tour de scrutin peu avant minuit. Les députés se réuniront à nouveau mercredi pour réessayer. Les partis peuvent alors également désigner de nouveaux candidats.

Le premier jour de la réunion a clairement montré que le nouveau Premier ministre de ce pays du sud-ouest de l’Europe, Luís Monténégro, issu de l’Alliance démocratique conservatrice (AD), est confronté à un mandat difficile. Son candidat à la présidence du Parlement, José Pedro Aguiar-Branco, est arrivé deuxième lors du troisième vote avec 88 voix, derrière Francisco Assis du Parti socialiste PS (90).

Le Monténégro a été nommé chef du gouvernement par le président Marcelo Rebelo de Sousa la semaine dernière. Son alliance a reçu le plus de voix lors des élections anticipées du 10 mars et a devancé de peu les socialistes, au pouvoir depuis huit ans, mais qui ont clairement raté leur propre majorité parlementaire. Le Monténégro souhaite présenter son cabinet jeudi. Le nouveau gouvernement devrait officiellement prendre ses fonctions le 2 avril.

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Le Monténégro risque de traverser une période difficile

Dans le nouveau parlement, l’AD représente 80 des 230 membres au total. Le PS a perdu 42 de ses précédents sièges et ne compte plus que 78 députés. Le grand vainqueur des élections est le parti populiste de droite Chega (Assez) d’André Ventura, que le Monténégro et d’autres critiques qualifient de xénophobe et de raciste. Il a pu plus que quadrupler le nombre de ses mandats, passant de 12 à plus de 50 sièges.

Puisqu’une « grande coalition » entre conservateurs et socialistes au Portugal est considérée comme impossible et que le Monténégro rejette toute coopération avec Chega, gouverner risque d’être très difficile pour cet homme de 51 ans. S’il n’obtient pas la majorité lors du vote parlementaire sur son programme gouvernemental, de nouvelles élections deviendraient plus probables.

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