2024-11-11 22:45:00
Le renouvelablepropulsés par le solaire, sont prêts à satisfaire près de la moitié des demande énergétique mondiale déjà à la fin de cette décennie. Il s’agit d’un changement historique qui promet de repenser le paysage énergétique mondial en changeant la façon dont nous produisons, consommons et pensons l’énergie. Cette révolution irréversible nécessite cependant une réflexion sérieuse sur l’avenir des réseaux électriques qui constituent l’épine dorsale de notre société car l’électricité qui arrive à nos maisons, usines, bureaux et hôpitaux passe par ici. Ce n’est qu’au cours des dix dernières années, rapporte leAgence internationale de l’énergie (Aie) dans le dernier «Perspectives énergétiques mondiales» publiée en octobre, la consommation d’électricité a augmenté deux fois plus vite que la demande énergétique globale, les deux tiers de l’augmentation mondiale de la demande provenant de la Chine.
Le problème, prévient l’Agence, c’est que l’augmentation demande mondiale d’électricité devrait s’accélérer dans les années à venir pour atteindre les objectifs nationaux et mondiaux de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serreen ajoutant chaque année l’équivalent de la consommation d’un grand pays comme le Japon. À tout cela s’ajoutent les incertitudes géopolitiques qui ont caractérisé ces dernières années et qui mettent en danger la souveraineté énergétique de chaque pays.
L’avenir semble donc marqué par une croissance besoin d’infrastructures électriquesnotamment ceux de la distribution, sans lesquels les sources renouvelables et propres n’auraient aucun moyen de se développer. Et c’est la direction dans laquelle l’Union européenne évolue avec le Programme “Fit for 55” et avant cela avec le Pacte vert a défini les objectifs officiels et contraignants, d’ici 2050, pour atteindre les neutralité carbone sur tout le continent européen. Selon la Commission européenne, pour atteindre ces objectifs, l’UE doit doubler la tarif d’installation annuel de la sources d’énergie renouvelables (RES) par rapport à la moyenne des 5 dernières années, en grande partie dans le transporteur d’électricité qui devra couvrir 60% de la consommation finale européenne (contre 22% en 2022).
Dans le même temps, Bruxelles estime que les investissements annuels pour adapter le réseau de distribution entre 2024 et 2050 pourraient doubler par rapport aux valeurs actuelles (36 milliards en 2023 contre 65 milliards en moyenne 2024-2050), pour atteindre 65 milliards d’euros par an. .
Pour leItalieen vue de 2050, le Croissance de la capacité jusqu’en 2030 il est plutôt décliné dans la nouvelle version de Tronc (Plan National Intégré Énergie et Climat), publié fin juin. Le Plan prévoit que les installations annuelles devront augmenter à plus de 9 GW par an, soit 6,7 fois les valeurs de 2021 (1,4 GW installés), 3 fois plus que les valeurs de 2022 (3, 1 GW installés), 1,6 fois par rapport aux valeurs de 2023 (5,7 GW installés).
Pour garantir la continuité des représentations, également à la lumière des phénomènes climatiques extrêmes dont l’Italie est victime plus que les autres pays européens, les estimations de La Maison Européenne Ambrosetti (À faire) éd. Énelrapportés dans une étude conjointe (« Le rôle de la distribution d’électricité pour une transition sûre »), prédisent que ce n’est que dans les 10 prochaines années environ 6 milliards d’euros d’investissements par an seront nécessaires contre une moyenne d’environ 2,6 milliards sur la période 2018-2023. Ces investissements, selon l’étude, pourront à leur tour activer des impacts (directs, indirects et induits) sur l’économie du pays, générant chaque année plus de 13 milliards de valeur ajoutée dans le système (environ 0,7% du PIB italien), permettant plus de 170 000 emplois et garantissant plus de 12 milliards de revenus aux familles italiennes.
L’étude souligne que le réseau de distribution jouera un rôle clé dans transition énergétique tant pour la connexion croissante des installations décentralisées (entre 70 et 75 % de la capacité supplémentaire d’EnR qui sera installée d’ici 2030 en Italie sera connectée au réseau de distribution) que pour le rôle de plus en plus actif des consommateurs finaux dans le système électrique, qui ils deviennent des « prosommateurs », c’est-à-dire des consommateurs et en même temps des producteurs d’énergie. Ces dynamiques, lues ensemble, mettent en évidence le caractère stratégique du réseau de distribution : en 2023, plus de 370 000 connexions ont été réalisées en Italie, soit 7 fois le nombre enregistré il y a 10 ans.
L’étude compare également les performances du réseau de distribution d’électricité en Italie par rapport aux autres principaux pays européens : France, Allemagne, Espagne et Royaume-Uni. L’évaluation a révélé que notre réseau est l’un des plus étendus, juste derrière celui allemand. Pour évaluer la capillarité du réseau, la longueur du réseau de distribution d’électricité basée sur la population du pays a été utilisée comme indicateur.
Celui de l’Italie, qui s’étend sur environ 1,3 million de km, est de 2,17 km pour 100 habitants. Seul le réseau allemand présente de meilleures performances que le réseau italien en termes de capillarité qui, avec un réseau de distribution couvrant environ 1,9 million de km, enregistre une valeur KPI de 2,26 km pour 100 habitants.
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