L’énergie nucléaire pourrait-elle être la réponse aux besoins de l’IA ?

L’industrie deintelligence artificielle est confrontée à un défi énergétique majeur. Les centres de données nécessitent des quantités d’énergie de plus en plus importantes et déjà au début de l’année, Sam Altman, PDG d’OpenAI, a expliqué comment cette solution ou l’énergie solaire pourrait sauver l’avenir de l’IA. Cependant, cela suscite des inquiétudes.

Microsoft a annoncé son intention d’utiliser l’énergie nucléaire pour alimenter ses centres de formation en IA. Compte tenu de la complexité et de la quantité de données nécessaires pour alimenter ces technologies, les centres de données IA nécessitent une alimentation électrique nettement plus élevée que leurs homologues traditionnels. Un centre de données typique peut nécessiter environ 32 mégawatts d’énergie, mais pour un centre dédié à l’IA, la demande s’élève à 80 mégawattsaccompagné d’une multiplication par cinq des besoins en câblage.

Avec la perspective d’augmenter la capacité des datacenters sans impact négatif sur l’environnement ou réduire les ressources énergétiques disponibles pour un usage domestique et industriel, l’énergie nucléaire apparaît comme une solution potentiellement idéale. En effet, l’énergie nucléaire nous permet de fournir de grandes quantités d’énergie en continu et avec un impact environnemental moindre que les combustibles fossiles.

Il reste cependant quelques problèmes à résoudre. Les centrales nucléaires traditionnelles présentent des défis en matière de sécurité et de gestion des déchets. En réponse à ces préoccupations, l’industrie propose l’adoption de réacteurs modulaires à petite échelle (comme les mini-réacteurs nucléaires destinés à la Lune), également appelés SMR, qui offrent des avantages en termes de coûts de production, de petite taille et de facilité d’installation.

Les promesses d’un fonctionnement sûr et autorégulé des SMR, qui incluent des systèmes autonomes de refroidissement et de régulation, visent à surmonter les préoccupations traditionnelles liés à l’énergie nucléaire. Cependant, le chemin vers l’acceptation publique et la réglementation de ces technologies est encore long et ardu.