L’enfer musical de Daddy Long Legs nous laisse encore une fois sans sommeil – | ACHTUNG!

2024-09-11 01:10:27

Le groupe new-yorkais choisit (encore) le Chambre pour présenter la tournée correspondant à son sixième album, Sermons de rue (2023), et ils nous donnent un bon exemple de ce qu’ils font de mieux : un blues punk-rock brut, direct et extraordinairement divertissant.

Comme il ne pouvait en être autrement, ils retournèrent dans leur maison de Séville. En affichant son nom, l’araignée aux longues pattes tisse une fois de plus cet univers musical primal, brut et rugueux que l’on aime tant. La voix rauque de Brian Hurd (accompagné de son harmonica frénétique et efficace), la guitare distordue de Murat Aktürket les rythmes presque tribaux des percussions de Josh Styles (obtenu en grande partie en frappant les timbales de base avec une maraca) trouve un complément parfait dans le clavier de Dave Kleinchargé de fermer le cercle mélodique.

Le public le savait et est arrivé à l’événement avec les bières et shots de Bourbon correspondants pour remplir un Chambre décoré comme aux meilleures occasions. Les favoris gris, les Marlboro, les jeans serrés et les chemises d’une cinquantaine d’années constituaient des accessoires appropriés pour ce qui devait être une soirée inoubliable.

Photo : Juan Antonio Gámez

Après l’ouverture classique avec Le saut de Long Johnle répertoire a progressé entre ses classiques blues-rock puissants et incontournables (Ding Dong Dang, Limonade rose…), quelques licences qui montraient le « petit cœur » de l’artiste (Du sang d’une pierre) et des hymnes de taverne comme Cercle des gagnants ou Thème de Papa Longues Jambes.

Mention spéciale doit être faite aux deux versions inattendues que nous ont données les gens de Brooklyn : la Ramblin’ Gamblin’ Man de Bob Seger et le Feu et soufre de Lien Wray Ils ont surpris et plu tout autant le public le plus nostalgique, déjà voué à l’extase du rock primitif. L’énergie, la confiance en soi et la puissance du spectacle étaient perçues de manière presque organique à l’approche du pied de scène où la température élevée et quelques gouttes furtives de sueur de Brian vous entraînaient dans « l’enfer musical » qui se déroulait. .

Photo : Juan Antonio Gámez

Comme Murat le haranguait au plus fort du concert :

Je ne peux pas dormir !

Vous ne pouvez pas dormir !

Et c’est totalement vrai. Qu’il s’agisse de rendre hommage à des classiques comme Loup hurlant ou Jay Hawkins hurlantfaisant un clin d’œil au punk classique de Les Ramones ou approchant Touches noires dès le début, si quelque chose provoque Papa Longues Jambes C’est le sentiment de ne pas vouloir que la nuit se termine. Qu’il en soit ainsi !!




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