L’affaire a débuté en 2017 lorsque Cinzia Paolina De Lio, une enseignante d’histoire et de philosophie, a commencé à travailler dans un nouveau lycée. Au bout de quatre mois, ses élèves ont exprimé leurs inquiétudes. Ils ont déclaré à nos confrères de La Repubblica qu’elle était “mal préparée” et “confuse” dans ses explications, “inattentive” lors des évaluations, “imprécise” dans la préparation des programmes et “aléatoire” dans l’attribution des notes.
Nous avons tous obtenu des 9 et des 10/10 pour éviter que l’on se plaigne et qu’on la signale auprès de la direction.
Une de ses anciennes élèves a déclaré à La Repubblica : “Il n’y a jamais eu de continuité. Elle venait quelques jours puis prenait un long congé maladie. À la place, nous avions des remplaçants ou parfois nous finissions même les cours plus tôt”. Elle a ajouté : “Elle se trompait souvent sur nos prénoms car elle ne nous connaissait même pas. Elle ne nous a parlé d’aucun auteur, mais comme par magie, nous avons tous obtenu des 9 et des 10/10 pour éviter que l’on se plaigne et qu’on la signale auprès de la direction.”