L’entraîneur Ronald Koeman rêve tranquillement du titre

In die Ruhmeshalle der niederländischen Fußballdenker, die das Spiel der Elftal dereinst berühmt und erfolgreich machten, hat Ronald Koeman bisher keinen Zugang gefunden. Dort thront der ewige Johan Cruyff neben Leuten wie Louis van Gaal oder Rinus Michels, deren Innovationen weit über die nationalen Grenzen hinaus studiert wurden.

Koeman hingegen fehlt die Aura des Intellektuellen, was ihn aber nicht von gelegentlichen Ausflügen ins Philosophische abhält. In den Tagen vor dem ersten EM-Spiel seiner Mannschaft gegen Polen in Hamburg an diesem Sonntag (15.00 Uhr im F.A.Z.-Liveticker zur Fußball-EM, bei RTL und MagentaTV), sagte er einen schönen Satz, der nicht nur im Fußball hilfreich sein kann: „Wenn man alles weiß, ist man auch nicht glücklich.“

Der Trainer der niederländischen Nationalmannschaft formulierte diesen Satz im Kontext seiner Arbeit mit den Daten der Spielanalysten, auf die er seltener zurückgreift als mancher Kollege. Vielleicht kamen ihm diese Gedanken allerdings auch deshalb, weil seine Frau Bartina mit den Ungewissheiten einer zum zweiten Mal aufgetretenen Krebserkrankung kämpft, während er in Deutschland am niederländischen EM-Projekt werkelt. Ob er einen Verzicht auf das Turnier in Erwägung gezogen habe? „Nein. Es ist unter Kontrolle.“ Koeman will dieses Turnier erleben, das ihn eben doch in den holländischen Fußball-Olymp emporheben kann.

Als Spieler gewann Koeman unter Cruyff 1992 an der Seite des Mittelfeldspielers Pep Guardiola die Champions League und schoss im Finale gegen Genua das 1:0-Siegtor. Als die Elftal 1988 bei der EM in Deutschland ihren bislang einzigen großen Titel gewonnen hat, war Koeman Kapitän und Libero der berühmten Mannschaft um Ruud Gullit, Frank Rijkaard und Marco van Basten.

S’il devait réitérer ce succès en tant qu’entraîneur, il ne ferait enfin aucun doute. Et les doutes sont nombreux sur l’entraîneur obligataire de 61 ans. Il a célébré ses succès en tant qu’entraîneur notamment dans les années 2000 avec Eindhoven, Amsterdam et Alkmaar, mais depuis, il n’a pratiquement rien gagné. C’est aussi un gars assez argumentatif qui se laisse parfois entraîner par son entêtement.

L’histoire du maillot d’Olaf Thon, que Koeman a échangé en 1988 après avoir remporté la demi-finale du Championnat d’Europe à Hambourg contre l’équipe DFB, est évoquée à plusieurs reprises en Allemagne. C’était l’apogée de la rivalité germano-néerlandaise, encore marquée par les souvenirs de la guerre mondiale et donnant souvent lieu à de violents affrontements autour des jeux.

Koeman a imité l’acte d’essuyer les fesses avec le maillot de Thon, ce qui est devenu un scandale mineur. Il a déclaré plus tard : “Je regrette ce que j’ai fait après le match. C’était une réaction impulsive, un acte stupide qui me marquera pour le reste de ma vie. » Mais cette prise de conscience ne l’a pas empêché de nouvelles provocations.

Koeman est nerveux et ami des mots clairs, ce que ressentent également ses joueurs. À l’automne, Xavi Simons du RB Leipzig, qui vient d’être célébré comme une nouvelle superstar en Allemagne, a été inattentif dans son travail défensif lors d’un match contre la France. Koeman s’est plaint : « Deux fois, il ne sait pas ce qui se passe autour de lui. Dans ces moments défensifs, vous devez non seulement faire attention au ballon, mais vous devez également être responsable de votre adversaire et l’arrêter.

Et après que Jérémie Frimpong ait rejeté une invitation dans l’équipe U21 il y a un an, Koeman a décidé de ne pas nommer le joueur de Leverkusen pendant la trêve internationale, pour la raison suivante : “Vous pouvez voir cela comme une sorte de punition.”

Mais Koeman n’a pas abandonné ceux qui étaient critiqués. Lors des victoires amicales 4-0 contre le Canada et l’Islande, les spectateurs ont été captivés par l’élégance de Xavi et le style de jeu sauvage de Frimpong, qui semblait parfaitement correspondre à la stratégie de Koeman. Les Néerlandais décevront une fois de plus tous les traditionalistes de ce tournoi qui s’attendent à un football de possession dominante de la part des Néerlandais.

Koeman a plutôt déclaré que l’équipe « prendrait parfois du retard » en fonction du score et de la situation. Les ailiers rapides sont « des armes avec lesquelles nous pouvons encore mieux exploiter l’espace. (…) La France n’a jamais fait autre chose et est ainsi devenue championne du monde. Contrairement à son prédécesseur Van Gaal, Koeman s’abstient d’annoncer des titres, mais avec cette référence à l’analogie avec la France, il est devenu clair de quoi il rêve secrètement.