L’entreprise chimique allemande Evonik a reçu une nouvelle autorisation à durée indéterminée du ministre flamand Zuhal Demir (N-VA) pour le site du port d’Anvers, a confirmé l’entreprise jeudi. Le permis d’Evonik expirait normalement ce mois-ci.
Il y a quelques années, la Better Environment Association a fait appel lorsqu’Evonik a soumis une demande de nouveau permis. Les deux parties ont déclaré avoir engagé un dialogue et être parvenues à un accord. Evonik a préparé un nouveau rapport d’impact environnemental (MER) et un plan climat.
« L’obtention de ce permis est le résultat de notre coopération intensive et de notre exécution consciencieuse des études requises », déclare le directeur général Ivan Pelgrims d’Evonik. « Nous avons réalisé des investissements majeurs pour réduire considérablement nos émissions de CO2 et d’oxyde d’azote, ainsi que pour utiliser plus efficacement l’énergie et les matières premières. »
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Pelgrims estime que la Flandre est confrontée à des problèmes existentiels, tels que « la répression des émissions de CO2 via l’ETS (European Emissions Trading System, ndlr) et un Green Deal aux objectifs irréalistes. Pensez à l’utilisation d’hydrogène vert très coûteux : 42 % d’ici 2030 et un chiffre irréaliste de 65 % d’ici seulement 2035. »
Par ailleurs, Pelgrims critique particulièrement la lenteur des décisions politiques vis-à-vis des autres grandes puissances, ainsi que la fermeture des centrales nucléaires, « alors que l’électrification de notre industrie est une étape cruciale pour la transition énergétique ».
2024-09-19 16:26:40
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