2024-02-28 22:48:29
Emmanuel Quéritet, qui est Big Happy ?
Big Happy, c’est un projet de 30 ans ! Au départ, nous étions un studio de création graphique, qui s’est peu à peu tourné vers le conseil en communication, une marche définitivement franchie avec l’arrivée de Tania Piquionne, spécialiste en marketing et communication. Nous avons continué à évoluer, notamment sous l’impulsion de Victor Gajan, associé en charge de l’innovation, vers les domaines de la data pour l’achat d’espace digital dès 2017. À l’époque, d’autres gardaient les yeux rivés sur les réseaux sociaux !
Nous avons développé nos propres applications, elles alimentent les réflexions de nos quatre pôles : stratégique, data, créa et diffusion. Aujourd’hui, notre métier, c’est une expertise en communication et marketing stratégique basée sur la science de la donnée. On utilise la puissance de la data pour analyser l’ensemble de l’écosystème d’une marque, ses forces, ses axes d’amélioration, son positionnement concurrentiel, mais aussi les tendances sociétales et les attentes des consommateurs.
Vous vous impliquez sur les questions de changement climatique et de transition. Comment les déclinez-vous au sein de votre entreprise ?
Je me souviens des tonnes de papier que l’on utilisait il y a quinze ans pour présenter nos maquettes à nos clients, j’en étais désespéré ! J’avais à l’époque conclu un partenariat avec Green Buro, nous travaillons d’ailleurs toujours ensemble. Le cercle de nos partenaires s’est agrandi : Planet’RSE, Act for Climate, et aujourd’hui 123 Climat. Nous avons engagé une démarche RSE avant la période Covid et réalisé un audit en cinquante points de contrôle, sur tous les volets, environnemental, mais aussi sur notre gouvernance… Nous avons mesuré les écarts et nous comblons petit à petit nos manques, jusqu’à nous engager dans une labellisation.
Big Happy représente une vingtaine de personnes pour environ 2 millions d’euros de chiffre d’affaires. L’agence a un impact sociétal, comme toutes les entreprises. Et toutes les entreprises devraient adopter ce type de démarche. C’est ce qui m’intéresse dans 123 Climat : cette volonté de s’adresser au plus grand nombre et de faire intervenir des acteurs qui ne sont pas forcément des spécialistes.
Vous prévoyez de réaliser une étude pour 123 Climat dont les résultats seront dévoilés le 5 mars. À ce stade, que pouvez-vous nous en dire ?
Nous réalisons une étude data pour mesurer le niveau d’acceptabilité des solutions bas carbone par les Français en matière de transport, de logement et d’alimentation. Nous disposons aujourd’hui d’un vaste volume de données que nous allons modéliser pour évaluer à quel point la société française est capable d’accepter de modifier ses comportements : quels efforts sommes-nous prêts à consentir ? Quelles pratiques sommes-nous prêts à changer ? Le rôle des entreprises en la matière est mal connu et pourtant il est essentiel. L’entreprise est un acteur majeur pour conduire des actions de lutte contre le changement climatique, aux côtés du citoyen et de l’État. Et certaines d’entre elles déploient déjà des trésors d’ingéniosité !
Propos recueillis par Valérie Ravinet
Sur la photo : Emmanuel Quéritet, président de l’agence Big Happy. – Crédits : Hélène Ressayres – ToulÉco.
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