Par : Marlon Ramos – il y a 53 secondes
L’épouse d’un haut responsable militaire a plaidé mardi auprès des forces armées des Philippines et de la Commission des nominations (CA) du Congrès pour répondre aux plaintes croissantes d’infidélité conjugale contre le personnel en uniforme.
« Messieurs de l’AFP, j’espère que vous entendez ceci. J’espère que vous vous pencherez sur le sort très triste des épouses, des mères et des partenaires de vos hommes. Il était temps, messieurs », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse au Sénat.
“Il ne mérite pas d’être un général qui devrait comprendre le [concept of] responsabilité et responsabilité envers le peuple parce que sa position est une confiance publique », a-t-elle déclaré à propos de son ex-mari, qui détient le grade de général de brigade dans l’armée.
La femme a affronté les journalistes avant de comparaître à l’audience du CA pour bloquer la promotion de son mari, qu’elle accusait d’avoir abusé d’elle et de leurs deux jeunes enfants pendant des années.
L’Inquirer ne nommera pas le couple dans ce rapport pour protéger la vie privée de leur famille, en particulier de leurs enfants.
La femme a rappelé en larmes comment le général la battait chaque fois qu’ils se disputaient.
En 2014, le général l’a giflée à plusieurs reprises et l’a même frappée avec une valise alors qu’elle tentait de l’empêcher de quitter leur famille, a-t-elle déclaré.
À LIRE : Une épouse « maltraitée » bloque la promotion d’un responsable de l’armée en Californie
Elle était alors enceinte de leur plus jeune enfant, aujourd’hui âgé de 9 ans. «Je pensais que je vais perdre notre fils», dit-elle en sanglotant.
Elle a déclaré que son mari ne leur versait que 2 000 P de pension mensuelle depuis qu’il les avait quittés pour une autre femme.
Elle a déclaré qu’il avait également tenté de lui retirer leurs enfants en signalant au ministère de la Protection sociale et du Développement que leur maison était trop petite pour les enfants.
Pire encore, a-t-elle ajouté, son mari avait publié des photos de lui et de sa supposée maîtresse sur les réseaux sociaux, « comme pour montrer qu’ils vivent somptueusement pendant que ses enfants et moi devons lui mendier de l’argent ».
La femme a déclaré qu’elle avait déjà demandé l’aide de l’AFP pour contraindre son mari, actuellement affecté dans la province de Nueva Ecija, à leur fournir un soutien financier suffisant.
Elle a indiqué avoir également déposé des plaintes auprès de l’Office de l’éthique et de la responsabilité publique (OESPA) de l’état-major de l’armée à Fort Bonifacio.
C’est alors qu’elle s’est rendu compte que les conjoints et les enfants de nombreux soldats souffraient également de la même expérience qu’elle. Elle a affirmé qu’au moins 10 femmes se rendaient chaque jour à l’OESPA pour dénoncer leurs maris violents.
« Elles pleuraient en demandant (à l’armée) de les aider à obtenir une allocation (de leur mari). Au lieu de cela, ils nous ont dit de simplement porter plainte devant les tribunaux », a-t-elle déclaré.
Leçon à tous
L’Inquirer a tenté de prendre le parti du général de l’armée, mais il a cité une « ordonnance de bâillon » d’un tribunal de la ville de Dipolog en relation avec une plainte qu’il avait déposée contre elle.
Suite à la motion de la sénatrice Risa Hontiveros, le représentant de Camiguin, Jurdin Jesus Romualdo, président du comité de défense nationale de l’AC, a autorisé la femme à parler avec la commission au cours d’une procédure d’une heure à huis clos.
Le président du Sénat, Juan Miguel Zubiri, président de la commission, a déclaré aux journalistes qu’ils avaient décidé de différer la confirmation du général en attendant la signature d’une renonciation allouant une partie de son salaire à son épouse et à leurs enfants.
Cette affaire, a-t-il dit, devrait servir de leçon à tous les responsables gouvernementaux.
“C’est pourquoi, lorsque vous êtes nommé à un poste qui nécessite l’approbation du CA, assurez-vous d’avoir une bonne moralité”, a déclaré Zubiri.
#Lépouse #dun #militaire #convainc #les #législateurs #reporter #promotion #général