Aperçu annuel
Par Mathijs Smit · il y a 0 minutes · Edité: il y a 0 minutes
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Expulsé après avoir reçu des photos de bites, allumé un joint après une réunion du conseil d’administration et un retour surprenant au travail malgré des années de comportement grossier. L’année dernière, RTL Z a également régulièrement écrit sur des cas de licenciements en grève. Ce sont les 10 cas les plus bizarres de 2024.
1. Dickpic n’est pas une tentative de flirt
Une aire de jeux de Hollande du Nord qui a licencié à tort une employée après qu’elle ait reçu des messages sexuellement explicites – y compris une photo de bite – de la part d’un directeur, a dû saigner financièrement au début de cette année. L’employeur a déclaré qu’il souhaitait licencier la femme en raison de ses mauvais résultats, mais le juge du tribunal du district de Haarlem a fait de cette affaire une viande hachée. Selon le juge, c’est l’employeur qui est principalement responsable de la rupture de la relation de travail.
Par exemple, la femme aurait subi des pressions « extrêmement inappropriées » pour qu’elle retourne au travail une semaine après s’être déclarée malade. Le juge a également critiqué la manière dont l’organisation avait qualifié les messages sexuellement transgressifs du conducteur de « tentatives maladroites de flirt ». En compensation du licenciement abusif, la femme pourrait empocher une demi-année de salaire. Avec quelques autres indemnités, cela s’élève à environ 14 000 euros.
2. Bonus sexuel
Un directeur commercial d’une entreprise de peinture brabançonne l’a rendu encore plus coloré que le responsable du terrain de jeu « flirtant ». Il y a deux ans, RTL Z décrivait que l’homme alors âgé de 60 ans avait été licencié parce qu’il avait régulièrement – et également pendant ses heures de travail – des relations sexuelles avec l’épouse d’un subordonné.
À l’époque, le tribunal du district de Tilburg avait statué que le directeur avait été licencié à juste titre sans un centime d’indemnité de départ. Cette année, il s’est avéré que l’homme a eu le courage de poursuivre son employeur en justice pour exiger le remboursement d’une prime. Malgré ses frasques sexuelles, le juge lui a donné raison. L’homme a pu récolter plus de 74 000 euros.
3. Pas un centime après un « mal de gorge » pendant la période de Noël
Un commis de cuisine de restaurant qui avait laissé tomber ses collègues lors d’une veille de Noël chargée l’année dernière en partant avec “un mal de gorge” a contesté son licenciement ultérieur. Selon l’homme, il était en réalité trop malade pour continuer à travailler et n’aurait pas dû être licencié. Il a exigé son travail en retour et ses arriérés de salaire, ou bien une grosse indemnité de départ.
Le juge a eu un avis très différent à ce sujet et ne lui a accordé ni son emploi ni une indemnité de départ. Le fait que l’homme soit resté au travail juste après l’attribution de la prime de Noël de 50 euros n’a pas joué en sa faveur. Ce qui n’a pas non plus aidé, c’est qu’il a commencé à postuler pour un emploi dans un autre restaurant immédiatement après son départ.
4. Retour au travail pour un spectateur malade
Un autre cas impliquant un rapport de maladie s’est révélé très différent l’année dernière. Un technicien en échafaudages de Zélande qui s’est déclaré malade pour cause d’épuisement professionnel et a ensuite assisté à un concert a également perdu son emploi. Son employeur a déclaré qu’il doutait du rapport de maladie et a également entendu un ami médecin lui dire que “une personne souffrant d’épuisement professionnel ne ressentirait peut-être pas le besoin d’assister à un concert”.
Le juge du tribunal de district a rejeté ces arguments et a souligné que seul un médecin du travail peut évaluer si un salarié est malade ou non. Le mécanicien a retrouvé son emploi et 13 000 euros d’arriérés de salaire et autres indemnités.
5. Accident en vacances : perte d’emploi et amende
Revenir trop tard de vacances peut avoir de lourdes conséquences. C’est un employé polonais de 51 ans d’un chantier naval d’Overijssel qui l’a découvert cette année. L’homme souhaitait quatre semaines de vacances, mais il n’en a obtenu que trois en raison de la foule au chantier naval. Cependant, il a eu un accident en vacances, qui lui a causé des problèmes au cou et sa voiture a dû être emmenée au garage. En conséquence, il a fini par retourner au travail avec une semaine de retard.
Une raison suffisante pour que son patron licencie immédiatement cet homme, après quinze ans de bons et loyaux services. Le juge du tribunal de sous-district a initialement annulé ce licenciement, mais en appel, le tribunal a statué différemment. L’homme a non seulement perdu son emploi, mais a également dû payer 9 000 euros de frais à son employeur.
6. Un joint après une réunion coûte la tête au réalisateur
Un directeur d’une succursale néerlandaise d’une entreprise de transport américaine a perdu son emploi bien rémunéré d’une manière tout à fait remarquable. Après une réunion en ligne avec ses collègues américains, il a allumé un joint, mais a également rallumé l’appareil photo de son téléphone. Cela le rendait visible à ses camarades de réunion.
Sa défense initiale selon laquelle il fumait un cigare ne l’a pas empêché d’être congédié. Mais l’homme n’en était pas satisfait. Devant le tribunal, l’homme a souligné que son employeur autorisait également la consommation d’alcool lors des fêtes d’entreprise. Il a également déclaré qu’il fumait du cannabis en raison de problèmes au cou, dont son employeur était au courant. Belle tentative, mais le juge du tribunal du district de Haarlem a confirmé le licenciement.
7. Le chirurgien des os émoussé revient
Les comportements indésirables sur le lieu de travail ne diminuent pas ou peu, malgré toute l’attention récente portée à ce sujet, a montré une étude réalisée en novembre. La série de cas décrits par RTL Z l’année dernière montre également combien il est difficile d’éradiquer de tels comportements. En particulier à partir d’un cas très frappant à l’UMC d’Amsterdam.
Dans cet hôpital universitaire, un chirurgien de renom s’est comporté comme un imbécile pendant dix ans, mais parce qu’il était si bon dans son travail, il s’en est sorti sans problème. Finalement, le médecin, spécialisé dans les os et les articulations, a été licencié avec l’accord du juge du tribunal de district. Cependant, en appel, la cour d’appel a infirmé cette décision. Le chirurgien pourrait revenir après deux ans de rémunération à domicile, soit un coût de plus d’un demi-million d’euros. Cette affaire prouve à quel point il peut être difficile pour les employeurs de dénoncer à leurs employés un comportement indésirable.
8. Reçu reçu, pas une tonne prise
Une autre catégorie de licenciement courante est celle des cas dits triviaux. Il s’agit de cas dans lesquels une infraction relativement mineure a des conséquences considérables, comme le licenciement immédiat. Le cas le plus frappant cette année est celui d’une employée de supermarché qui a encaissé un bon de caution de 7,80 euros et a donc perdu son emploi et son droit aux allocations de chômage.
Selon la femme, elle avait trouvé le reçu et, selon le supermarché, le reçu avait été repoussé à un client. Mais pour le juge du tribunal d’arrondissement d’Utrecht, cela n’avait finalement pas beaucoup d’importance. En effet, le règlement de l’entreprise stipule clairement que les salariés doivent remettre les objets trouvés – y compris les bordereaux d’emballage – à la direction de l’entreprise sous peine de licenciement. Et si les employeurs peuvent prouver qu’ils appliquent clairement une politique de tolérance zéro pour les infractions mineures, le juge leur donne souvent le feu vert pour le licenciement.
9. Donner un coup de pied dans la porte d’entrée coûte 17 000 euros au patron
Un employeur qui a défoncé la porte d’un de ses chauffeurs au milieu de la nuit puis l’a licencié parce qu’il ne s’est pas présenté au travail pendant deux semaines a dû payer une lourde facture. Et pas seulement pour réparer la porte.
L’employeur a soutenu qu’il s’était inquiété du fait que le conducteur ne s’était pas présenté au travail. Il a également souligné qu’il avait immédiatement proposé d’indemniser le préjudice. Le juge a néanmoins statué que le conducteur n’aurait pas dû être licencié. L’employeur aurait plutôt dû essayer de défendre sa cause. C’est pourquoi l’entreprise a dû verser au chauffeur, qui ne voulait plus retrouver son emploi, environ 17 000 euros d’indemnités de licenciement et d’arriérés de salaire.
10. Trois quarts de million d’argent consacré aux soins de santé s’évaporent
Le retrait d’un employé malade par l’hôpital Antonius de Sneek a coûté encore plus cher. L’établissement de santé a d’abord dû verser une indemnité de départ d’un demi-million d’euros à une responsable de laboratoire parce qu’elle avait détourné la femme et tenté de la licencier injustement.
Comme la femme était malade à la maison depuis 3,5 ans déjà, le coût total s’est élevé à un million d’euros. En appel, plus d’un quart de million d’euros ont été déduits des indemnités de départ, ramenant le prix total à trois quarts de million. Il reste encore beaucoup d’argent (de santé), que l’hôpital frison aurait certainement pu mieux utiliser.
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