2024-02-29 02:52:59
ROME — Affaires et Finance, le supplément économique qui accompagne Repubblica le lundifête son quarantième anniversaire le 4 mars à l’Université Bocconi.
Le fondateur était Eugenio Scalfari créer l’encart qui, depuis 1984 – la huitième année d’existence de Repubblica – publie chaque semaine des aperçus, des analyses, des enquêtes et des commentaires sur l’actualité économique italienne et internationale.
Aux côtés de Scalfari – il y restera de nombreuses années – il y avait Giuseppe Turani, noble père des commentateurs économiques italiens.
Ensemble, ils ont écrit un livre en 1974, « Course de maître »qui a commencé à « raser les puissants » comme le disait Gianni Rodari.
Le rendez-vous de Milan avec Affari&Finanza le 4 mars
par Walter Galbiati
Connu de tous
«Avant, seuls les professeurs parlaient d’économiemaintenant nous portons à l’attention de tous, en essayant de les expliquer pleinement, des événements complexes et souvent obscurs”, aimait répéter Scalfari, parlant avec passion et véritable amour de sa “seconde créature”.
Pour conclure ensuite sur l’inévitable : « Nous voulons que ce soit de plus en plus une République Un outil indispensable pour les personnes intelligentes».
Et parmi les premiers commentateurs d’A&F, on trouve des personnes liées au fondateur par une estime et une amitié authentiques, ainsi que des protagonistes tout aussi prestigieux de l’économie de leur temps, de Guido Carli à Giorgio Ruffolo, de Fabiano Fabiani à Marcello De Cecco.
Business&Finance à travers les mots de ses dirigeants
Les 40 couvertures
Lundi prochain, ils seront exposés dans le foyer de l’Aula Magna à Bocconi les quarante couvertures les plus significativesun pour chaque année, chacun accompagné d’un texte qui contextualise les titres, explique leur genèse et aide à interpréter la réalité économique du moment.
Parallèlement, certains des principaux protagonistes du débat actuel se relayeront sur scène tout au long de la journée : Le commissaire européen Paolo Gentilonile prix Nobel d’économie Michael Spence, le ministre Adolfo Urso et le sous-secrétaire Federico Freni, l’ancien premier ministre et “propriétaire” Mario Monti et son successeur à la présidence de l’université Andrea Sironi, le directeur du département d’économie de Bocconi ( et signature de Repubblica) Tito Boeri, puis une longue série de PDG d’entreprises importantes.
Lié à l’Europe
L’événement est intitulé « L’Italie et l’Europe de demain ». Ce n’est pas un titre choisi au hasard : notre pays, perdant son feuillageet les impulsions populistes-souverainistes qui animent actuellement la classe dirigeante ou du moins une partie de celle-ciest de plus en plus inextricablement liée à l’Europe, dans la certitude que la croissance vertueuse et, bien sûr, le développement de demain ne viendront que d’une intégration toujours plus grande.
Concentrez-vous simplement sur les différentes couvertures qui, entre 2009 et 2012 (l’année du destin fatidique « Quoi qu’il en coûte » de Mario Draghi) se sont consacrés à la crise de l’euro, pour comprendre comment nous étions à un pas du gouffre, échappés grâce à la volonté, à la compétence mais surtout à la solidarité européenne.
Si on nous laissait tranquille, et il faut ici se référer aux couvertures les plus récentes, nous n’aurions jamais pu faire face à des crises comme celles qui nous ont submergés ces dernières années, de la pandémie aux guerres.
Lors de l’événement de lundi entre autres, sept entretiens avec autant de collègues qui étaient les coordinateurs de la rédaction d’A&F seront projetés: Maurizio Ricci, Alessandra Carini, Carlo Clericetti, Marco Panara, Massimo Giannini, Fabio Bogo, jusqu’à l’actuel rédacteur en chef Roberto Rho.
Le pouvoir de Cuccia
Chacun raconte « sa » partie de l’histoire : comment la rédaction a discuté – et donc décidé comment le traiter dans les pages d’A&F – de l’extraordinaire pouvoir d’Enrico Cuccia (le patron de Mediobanca dans les années 80).
Et puis les années de la Fiat de Gianni Agnelli et Cesare Romiti, l’amère parabole des capitaines d’industrie controversés comme Raul Gardini et Gabriele Cagliaril’aube du Nord-Est avec ses « multinationales de poche », les privatisations et le déclin des participations de l’État, les attaques spéculatives sur la lire, la naissance de l’euro, la chute du mur et l’implosion de l’URSS.
Et ainsi de suite jusqu’à nos jours, celles de l’importance fondamentale d’Internet et désormais de son plus noble enfant, l’intelligence artificielledu drame de la pandémie mais aussi du courage et de l’entêtement avec lesquels le tissu économique et social du pays a su réagir.
Pour conclure sur les multiples tragédies de guerres d’abord en Ukraine, puis au Moyen-Orient et maintenant aussi en mer Rougeavec toutes les conséquences humaines et économiques telles que l’inflation et l’incertitude généralisée.
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