Les 5 faiblesses de Deutsche Bank

Dans le Westend de Francfort, le quartier cher au pied des tours de la Deutsche Bank, vous trouverez ces jours-ci des banquiers inhabituellement impuissants. Il y a, par exemple, l’expert en investissement qui a connu les pires krachs de ces dernières décennies, surtout la crise financière et la crise de l’euro. Même lui dit : ce qui est arrivé aux actions de la Deutsche Bank ces dernières semaines est « irrationnel », « fou ». Vendredi il y a une semaine, la valeur marchande de la plus grande institution financière du pays s’était effondrée non pas de cinq, pas de dix, mais jusqu’à quinze pour cent. Il n’y avait pas de déclencheur évident pour cela. Bien sûr, le séisme bancaire avait secoué Silicon Valley Bank puis Credit Suisse. Mais la situation s’était en fait calmée depuis l’annonce de la fusion forcée de Credit Suisse et d’UBS. Et Deutsche Bank, dit le banquier d’affaires, est “objectivement stable”.