Les 72 dernières secondes qui ont apporté l’extase à Miribilla

Les 72 dernières secondes qui ont apporté l’extase à Miribilla


dimanche 9 avril 2023

| Mis à jour le 04/10/2023 00:45h.

Il y a des histoires qu’il faut raconter à l’envers, à la fin. Celui que Bilbao Basket a écrit ce dimanche à Miribilla, leur confrontation avec Barcelone, en fait partie. Les hommes en noir ont ramé comme des galériens et ont résisté à la tempête blaugrana, surmonté les mauvais moments et atteint le moment décisif avec des options. A une minute et 12 secondes de la fin, sur le score de 74-77, tout cela s’est passé sur la piste : 11 points marqués entre les deux équipes, six tirs à 3 points et trois transformés, trois temps morts, deux rebonds, deux défaites, un stoppeur, un lancer franc et une faute servie par les hommes en noir. Avec tout contre lui, Surne a su sortir du bourbier et renverser le géant de Barcelone dans l’extase de plus de 8 500 fidèles qui ont assisté à leur rendez-vous avec le miracle.

Mettons l’horloge à 1’12. 72 secondes avant la fin du match. Trois vers le bas Bilbao Basket. Il a attaqué pour en atteindre un ou pour égaliser. Le ballon a atteint Rabaseda, acculé, et les arbitres ont souligné qu’il avait marché sur la ligne de côté. Perte. Un frisson parcourut la colonne vertébrale de Miribilla. Ballon pour Barcelone. Il s’est retrouvé entre les mains de Mirotic, qui a échoué à partir de 6,75. Soupirs de soulagement. Ça aurait été la phrase. Le ballon – ou plutôt le rebond – atteint Radicevic, qui court et marque contre la vitre. Un avec 51 secondes à jouer (76-77). Les blaugrana sont allés pour tous, mais cette fois c’est le “meurtrier” Abrines qui a raté le triplé. Kyser capte le ballon. Judas debout. Puis le meneur serbe est apparu à nouveau pour clouer l’un des trois et mettre ses deux en place (79-77). Il restait 20 secondes et la possession appartenait au rival.

succès et délire

Laprovittola a manipulé le ballon, placé les pièces et fait match nul. Il entra dans le tableau et juste au moment où il allait déposer le plateau, la figure de Kyser apparut pour y mettre un bouchon. Il n’y avait plus de bruit dans le pavillon. 14 secondes à jouer et le Barça enchaîne avec la possession. Puis le trio arbitral vit une faute de service d’Andersson et punit les hommes en noir d’un coup franc. La nappe de pétrole menaçait d’inonder la piste. Laprovittola est allé sur la ligne de penalty… et a échoué. Nouvelles. C’était sa seule erreur depuis 4.60. Les culés ont réalisé une action fantastique et ont laissé Abrines seul dans le coin, Rabaseda et Ubal n’ayant aucune chance de l’atteindre. Cette fois, il avait raison. Triple nettoyage. 79-80 au tableau d’affichage avec six secondes à jouer.

Ponsarnau a demandé un temps mort. Six secondes pour attaquer. Un soupir, une éternité. Reyes et Smith sont sortis sur le terrain. Écran de fumée. Le Barça l’a avalé. Les hommes en noir sont sortis du groupe et le ballon a été tenu par Radicevic. Cinq. Les gens étaient debout. Quatre. Le Serbe l’avait toujours. Trois. Il creusa dans le parquet, arma son bras et tira. De Serbie avec amour. Entré propre. Délire dans les tribunes. Le Barça a servi rapidement et Abrines s’est lancé depuis son terrain. Eau. Corne. Le miracle s’est réalisé à Miribilla.

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