Nouvelles Du Monde

– Les accords entre Israël et le Maroc renforcent les relations économiques – Les chantiers à réaliser pour améliorer le climat des affaires – Vers la fin de la Caisse de compensation au Maroc – La prévention du tabagisme des jeunes, une priorité majeure de santé publique – Réaction des éleveurs à la polémique des moutons à 700 dirhams pour l’Aïd Al-Adha

– Les accords entre Israël et le Maroc renforcent les relations économiques
– Les chantiers à réaliser pour améliorer le climat des affaires
– Vers la fin de la Caisse de compensation au Maroc
– La prévention du tabagisme des jeunes, une priorité majeure de santé publique
– Réaction des éleveurs à la polémique des moutons à 700 dirhams pour l’Aïd Al-Adha

Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce mercredi 23 août 2023

L’Economiste

Miri Regev, ministre israélienne: “Chaque accord signé renforce davantage nos relations”

Lors de sa première visite au Maroc, Miri Regev, ministre des Transports et de la Sécurité routière d’Israël, a signé trois accords avec son homologue marocain, Mohamed Abdeljalil. Ces accords portent sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire, l’encouragement du commerce maritime, et la facilitation des échanges en matière de sécurité routière et d’innovation dans le domaine des transports. “Il est essentiel de souligner que chaque accord signé renforce davantage les relations économiques entre le Maroc et Israël”, a affirmé Regev dans un entretien accordé au journal, estimant qu’“avec le temps, nous assistons à une multiplication des accords conclus entre les entreprises, offrant ainsi de nouvelles perspectives de développement entre le Maroc et Israël, notamment dans le domaine de la mobilité durable”. Elle s’est dite d’ailleurs “persuadée que les accords conclus entre nos ministères respectifs facilitent grandement nos échanges économiques et encouragent l’établissement de partenariats entre entreprises”.

Climat des affaires : les chantiers urgents du patronat

Pour le binôme à la tête de la CGEM, le nouveau mandat est synonyme de nouveaux défis. Néanmoins, certains dossiers traînent depuis plusieurs années. Malgré certaines avancées, il reste encore beaucoup de travail à accomplir. «Nous ne cherchons pas à créer de nouveaux problèmes simplement parce que c’est un nouveau mandat», a déclaré Mehdi Tazi, vice-président général du patronat. Invité du Club de L’Economiste, il a souligné que parmi les priorités, il était nécessaire de continuer à améliorer le climat des affaires, tout comme de s’attaquer à d’autres dossiers. Chakib Alj, président de la CGEM, a mis l’accent sur ces priorités, qui concernent également le capital humain, l’inclusion économique, sociale et territoriale… Le binôme à la tête de la CGEM insiste sur le fait que “l’amélioration du climat des affaires est un travail continu, qui ne se limite pas à un mandat ou à un gouvernement”. Parmi les points évoqués: la fiscalité. “Un travail important a été réalisé sur l’IS. Maintenant, il reste des aspects liés à la fiscalité locale, à la TVA… qui sont nos priorités pour cette année”, a souligné M. Tazi. Il en va de même pour l’amélioration de l’accès au foncier.

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Al Ahdath almaghribie

Vers la fin de la Caisse de compensation

Le compte à rebours pour l’abolition de la Caisse de compensation et de la subvention de trois produits de consommation (gaz butane, sucre et farine de blé tendre) débutera dans les prochaines semaines, selon des informations obtenues par le journal. Le gouvernement prévoit de présenter en juin tous les scénarios possibles pour la suppression de cette caisse, qui coûte 26 milliards de dirhams cette année. La suppression de cette caisse et la fin de la subvention des trois produits subventionnés par celle-ci ne semblent être qu’une question de temps. Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, a affirmé que le gouvernement continuerait de subventionner les produits concernés en attendant la promulgation de la loi de finances pour 2024.

Bayane Al Yaoum

Journée mondiale sans tabac : la prévention du tabagisme chez les jeunes, une priorité majeure de santé publique

Tout comme les autres pays du monde qui célèbrent chaque 31 mai la Journée mondiale sans tabac, le Maroc saisit l’occasion pour tirer la sonnette d’alarme sur le fléau du tabagisme qui continue de toucher la vie quotidienne de nombreuses personnes, en particulier les jeunes. C’est également l’occasion de faire le point sur les progrès réalisés dans la lutte contre ce problème de santé publique. Cette journée, célébrée cette année sous le thème “Cultivons des aliments, pas du tabac”, est nécessaire pour rappeler et sensibiliser sur les dangers du tabagisme, qui est la principale cause de décès et de maladies évitables. Le ministère de la Santé et de la protection sociale avait d’ailleurs indiqué en 2022 que “la prévalence du tabagisme au Maroc est de 13,4% chez les adultes de plus de 18 ans, dont 26,9% chez les hommes et 0,4% chez les femmes [STEPS 2018]”. Chez les élèves de 13 à 15 ans, la prévalence du tabagisme est de 6% [GYTS 2016], tandis qu’environ 35,6% de la population est exposée au tabagisme passif dans les lieux publics et professionnels.

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L’Avis

Aïd Al-Adha: les éleveurs réagissent à la polémique des moutons à 700 dhs

Depuis quelques semaines, des informations circulant sur les réseaux sociaux indiquent que les troupeaux importés d’Europe sont vendus au Maroc à plus de 2500 dirhams par tête, alors qu’ils sont achetés à moins de 700 dirhams. Cette information, devenue virale sur les réseaux sociaux, a suscité l’indignation des Marocains, notamment en raison de la prétendue différence entre le prix d’importation et le prix de vente sur le marché national. Les internautes ont également critiqué vivement les importateurs, d’autant plus que ces derniers reçoivent un soutien financier évalué à 500 dirhams par tête de troupeau importé spécifiquement pour l’Aïd Al-Adha. Contacté par le journal, le président de la Fédération Marocaine des Acteurs de la Filière Élevage (FMAFE), Mohamed Jebli, a rejeté fermement ces informations. “Ce n’est pas vrai, le prix d’une tête d’ovin à l’étranger n’est pas aussi abordable qu’on le pense”. Ainsi, “grâce au soutien du gouvernement, le prix de vente ne dépassera pas celui des années précédentes et restera aux alentours de 57 dirhams/kg”, assure Mohamed Jebli.

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