Les acides gras oméga-3 pourraient ralentir la progression de la maladie de Charcot, selon une nouvelle étude.

Les acides gras oméga-3 pourraient ralentir la progression de la maladie de Charcot, selon une nouvelle étude.

La maladie de Charcot est une maladie neurodégénérative qui entraîne une paralysie progressive des muscles impliqués dans la motricité volontaire. Maladie incurable à ce jour, la recherche se focalise aussi sur des traitements pour ralentir sa progression, y compris dans l’alimentation.

Les résultats d’une nouvelle étude suggèrent que la consommation d’acides gras oméga-3 pourrait contribuer à ralentir la progression de la maladie de Charcot (ou sclérose latérale amyotrophique) chez les patients qui en sont atteints. L’acide alpha-linolénique (ALA) était le plus intéressant de tous les acides gras oméga-3, car il était le plus fortement lié à un ralentissement du déclin des fonctions physiques et à une diminution du risque de décès sur les 18 mois de l’étude. Cet acide gras poly-insaturé non synthétisé par l’organisme se trouve en particulier dans les huiles (lin, noix, colza, etc.) et dans les noix.

Pour rappel, les acides gras poly-insaturés (AGPI) présentent des effets neuroprotecteurs et anti-inflammatoires. Des études antérieures ont montré qu’un régime alimentaire et des niveaux sanguins plus élevés en AGPI (et en particulier en ALA) peuvent diminuer le risque de développer la maladie de Charcot. Mais chez les patients déjà atteints, les données sur l’évolution de la maladie restaient rares.

L’ALA pourrait diminuer de moitié le risque de décès. Près de 450 personnes souffrant de cette maladie neurodégénérative ont participé à un essai clinique. Les chercheurs ont testé et noté la gravité de leurs symptômes et l’évolution de leur maladie. Ils ont mesuré les niveaux d’ALA et d’autres AGPI dans le sang des participants, qu’ils ont ensuite répartis en quatre groupes en fonction des taux trouvés. Dix-huit mois plus tard, les chercheurs ont évalué les caractéristiques physiques et la survie des groupes de patients.

Sur l’ensemble des participants à l’essai, 126 sont décédés : 33 % appartenaient au groupe avec les taux d’ALA les plus faibles, tandis que 19 % appartenaient au groupe avec les taux d’ALA les plus élevés. Les chercheurs ont trouvé que cela correspondait à une diminution du risque de décès de 50 % sur les 18 mois, par rapport aux participants présentant les taux d’ALA les plus faibles.

Ces résultats sont présentés dans un article qui peut se classer haut dans Google.
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