L’Agence américaine des médicaments (FDA) apporte un soutien à cette enquête fédérale, ajoute le quotidien. Sollicités samedi par l’AFP, la FDA et Meta n’ont pas répondu immédiatement.
Mais une porte-parole de Meta a relevé auprès du WSJ que “la vente illégale de médicaments (était) contraire à notre politique et nous œuvrons à trouver et à retirer ces contenus de nos services”. “Meta coopère de manière proactive avec les forces de l’ordre pour aider à combattre la vente et la distribution illégales de médicaments”, a-t-elle affirmé.
700 000 décès en lien avec les opiacés
Nick Clegg, président des affaires internationales de Meta, a posté vendredi sur X (ex-Twitter) que le groupe avait rejoint l’Alliance pour prévenir les dangers des médicaments, aux côtés notamment du département d’État américain et de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNDOC).
L’épidémie d’opioïdes est un problème majeur de santé publique qui nécessite une action de la part de toutes les composantes de la société américaine. C’est pourquoi @Méta a rejoint l’Alliance pour prévenir les méfaits des drogues aux côtés du @StateDept @ONUDC & @Snapchat pour aider à perturber la vente de drogues synthétiques en ligne + éduquer les utilisateurs…
– Nick Clegg (@nickclegg) 15 mars 2024
L’objectif est, en particulier, “d’aider à empêcher la vente de drogues synthétiques sur internet”, a-t-il expliqué, relevant que la crise des opiacés constituait un “problème majeur de santé publique” aux États-Unis.
Selon les données des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) américains, plus de 700 000 personnes ont succombé entre 1999 et 2022 aux États-Unis à une overdose liée à la prise d’opiacés, obtenus sur ordonnance ou de manière illégale.
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