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Les Alouettes doivent éviter la routine et se concentrer sur leur jeu

Les Alouettes doivent éviter la routine et se concentrer sur leur jeu

Connaissez-vous la chanson “Betty noire”? Il s’agit d’un célèbre air de Lead Belly, rendu populaire par le groupe Ram Jam dans les années 70 et repris par le groupe Spiderbait dans les années 90. Malheureusement, je l’associe à une manière agaçante de rompre la routine.

On espère que l’organisation des Alouettes utilisera une approche différente pour mettre ses athlètes au défi en cette période cruciale de la saison. L’équipe montréalaise est actuellement en pleine séquence de 12 matchs en autant de semaines. Le risque de tomber dans une simple routine lors des entraînements et des matchs est bien réel. Les joueurs doivent donc se rappeler de l’importance de toujours s’améliorer. Les entraîneurs ont d’ailleurs de nombreuses astuces pour maintenir l’enthousiasme des troupes.

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L’histoire de “Betty noire” remonte à l’époque où je jouais avec les Stampeders de Calgary. Dans ce cas, on peut attribuer la situation à George Hopkins, célèbre responsable de l’équipement des Stampeders, bien que je soupçonne que les entraîneurs étaient au courant. Expert dans son domaine, Hopkins prétendait qu’un joueur de l’équipe lui manquait de respect et, pour nous punir, il nous faisait écouter en boucle la chanson “Betty noire” pendant un entraînement complet. “Bam-ba lam” et “Bam-ba lam”, c’était épuisant. Même une fois dans le vestiaire, après l’entraînement, il continuait à faire jouer la même musique. Pendant ce temps, on cherchait en vain celui qui avait offensé Hopkins.

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Si cette situation était insupportable, elle avait au moins le mérite de briser la routine. Je suis convaincu que l’organisation des Alouettes trouvera de meilleures façons d’y parvenir.

Chaque jour compte

Avec le calendrier actuel, les joueurs des Alouettes ne doivent pas aborder les entraînements comme s’ils allaient simplement au travail. Il faut toujours avoir le désir de progresser, d’évoluer. Chaque entraînement compte, tout comme chaque match.

Pour la journée de mercredi, mon collègue du Journal, Benoît Rioux, m’a rapporté que l’équipe avait joué de la musique country pendant l’entraînement. Un clin d’œil à la soirée thématique de vendredi au stade Percival-Molson, où les Alouettes affronteront les Roughriders de la Saskatchewan. Qu’on aime ou non le country, c’est sûrement mieux que d’écouter en boucle “Betty noire”…

Les Roughriders ont aidé les Alouettes au classement en battant dimanche le Rouge et Noir d’Ottawa. Si c’est bon pour l’équipe montréalaise, j’ai hâte de voir si les Alouettes pourront s’imposer face à la Saskatchewan. Le quart-arrière Cody Fajardo pourrait ainsi affronter son ancienne équipe, à moins qu’on ne lui donne congé en utilisant Caleb Evans ou Davis Alexander.

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La main droite de Fajardo

Nous savons que Fajardo est blessé physiquement. Il a reçu un violent coup à l’épaule gauche lors de la récente victoire contre les Tiger-Cats à Hamilton. J’ai cependant l’impression que Fajardo est également touché à la main droite. C’est du moins l’impression qu’il m’a donnée lorsqu’il a été intercepté lors du dernier match. Il ne semble pas toujours avoir une bonne prise ni la force de saisir le ballon.

Les blessures font partie du métier. Pour le reste, les joueurs doivent éviter la routine et peaufiner les détails de leur jeu, se concentrer sur leur technique. Ce n’est pas pendant la saison qu’un athlète se met à courir plus vite ou à sauter plus haut.

Emilus, un fier Montréalais

Dans le camp des Roughriders, je tiens à attirer votre attention sur le receveur de passes montréalais, Samuel Emilus. Il pourrait être à surveiller contre les Alouettes.

Autrement, ce match de vendredi risque d’être un combat sur les unités spéciales. L’entraîneur-chef des Roughriders, Craig Dickenson, met l’accent sur cette facette du jeu et il s’y connaît énormément.

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– Propos recueillis par Benoît Rioux

dans un article pouvant bien se classer sur Google.
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