Les ambitions contrariées du port du Havre

Les ambitions contrariées du port du Havre
La vallée de la Seine (ici un terminal du port du Havre) bénéficie, selon Hervé Morin, président de la région Normandie, d’une «triangulation magique». Francis Petit/ABACA

ENQUÊTE – Haropa Port, l’établissement public qui regroupe les ports du Havre, de Rouen et de Paris, attire de plus en plus d’investissements. Mais la loi «zéro artificialisation» entrave la modernisation de l’estuaire de la Seine.

La transformation du port du Havre, pour demeurer l’un des ports français les plus compétitifs de la «rangée nord-européenne», se poursuit au pas de charge. Depuis la création, en juin 2021, d’Haropa Port, l’établissement public qui regroupe les ports du Havre, de Rouen et de Paris, les investisseurs ont massivement répondu présents. Sur le papier, plus de 4 à 5 milliards d’euros pour des investissements en cours – ou à venir – ont déjà été posés ces deux dernières années.

Au printemps dernier, par exemple, le groupe chimique américain Eastman a annoncé investir près de 1 milliard d’euros dans une usine dernier cri de recyclage moléculaire du plastique, dans la zone d’Haropa. L’entreprise belge Futerro monte pour sa part une bioraffinerie avec un investissement de 700 millions et 250 emplois à la clé. De son côté, Air Liquide, le géant français des gaz industriels, est engagé dans la construction de deux nouvelles structures dédiées au développement de l’hydrogène vert.

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