Les aménagements routiers et les lieux accidentogènes en Wallonie : analyse des chiffres de 2022

Mis à part les cyclistes, qui voient leur nombre de victimes de la route (102 en 2022) augmenter, tous les autres indicateurs ont continué à baisser l’année dernière. Et ce, de différentes manières…

Lieux accidentogènes en Wallonie : ces aménagements routiers qui sauvent des vies

Après analyse des chiffres de 2022, “seules les provinces de Namur (+16,3 %) et de Flandre Occidentale (+19,3 %) (ainsi que la région de Bruxelles-Capitale, NDLR) ont vu leur nombre de tués dans les 30 jours augmenter par rapport à 2019”, souligne Statbel sur son site internet. “Toutes les autres provinces voient donc les décès baisser avec en tête celles de Luxembourg (-38,8 %) et du Hainaut (-36,5 %). “

Autre point positif : si les automobilistes (216) représentaient toujours la majorité des décès enregistrés en 2022, “les voitures ont connu une baisse de 30,5 % du nombre de tués dans les 30 jours” par rapport à 2019.

Les abords des grandes villes, plus accidentogènes

En Belgique, l’alcool, la vitesse, la distraction et la fatigue restent les quatre principales causes d’accidents. Cependant, il apparaît que la qualité des infrastructures routières ainsi que la densité du trafic jouent également un rôle important dans le nombre et la gravité des tragédies qui se produisent sur la route.

Ainsi, comme c’était déjà le cas en 2019, 2020 et 2021, de nombreux drames survenus en Wallonie et à Bruxelles en 2022 (238) ont eu lieu sur des autoroutes ou des voies rapides.

De même, un peu plus d’accidents mortels se sont produits dans les grandes villes (comme Charleroi et Liège) ou dans leurs environs immédiats, comme à Mons (Quaregnon) et Verviers (Dison).

Sécurité routière : dans quelle mesure 2022 est une année noire pour ces provinces wallonnes

En revanche, les régions moins densément peuplées, comme les environs de Tenneville (Luxembourg) ou de Celles (Hainaut), ont été épargnées par les accidents mortels.

Le gouvernement wallon (PS-MR-Ecolo) s’est fixé pour objectif de passer sous la barre des 100 décès d’ici 2030 et d’atteindre zéro décès absolu d’ici 2050.