2024-10-08 14:03:39
Qu’il s’agisse de l’Autosalon ou du Muba : de nombreux salons ont disparu ces dernières années. La recette du succès, c’est la proximité avec les exposants, estiment les patrons d’Olma et Bea. Et : Il faut offrir quelque chose d’extraordinaire.
“Rösli”. C’était le nom de l’actrice principale du spectacle annuel de l’année dernière. La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a pris le petit porcelet dans ses bras et il n’a pas fait de bruit, mais s’est laissé caresser doucement. Les années précédentes, une ou deux colonnes provoquaient l’hilarité, les visages sinistres des conseillers fédéraux et les verres de vin versés. Jeudi, c’est à nouveau le moment : le salon Olma à Saint-Gall ouvre ses portes.
Mais l’exposition de porcelets est bien plus qu’un simple coup de pub : « L’aspect agricole d’Olma est l’un des secrets de son succès », déclare Christine Bolt, directrice générale d’Olma. Ce que le salon des porcelets est à Saint-Gall, la foire aux chevaux l’est à Bea à Berne. «Le quartier de Rösseler fait partie de l’ADN originel de Bea», explique Lea Frisch, directrice adjointe de Bernexpo, soulignant l’importance des animaux pour les salons suisses.
Les grandes marques n’étaient plus intéressées
Le paysage des salons a radicalement changé en Suisse. Les grands salons publics comme le Muba de Bâle ou le Salon automobile de Genève n’ont plus lieu. Le salon de l’automobile a eu lieu pour la dernière fois au printemps. Les grandes marques ont boudé le salon de Genève et aucune promesse n’a été faite.
Ces salons n’existent plus
Ouvrez la boîte
Boîte à zuklappen
Le Salon de l’Automobile de Genève a eu lieu pour la dernière fois cette année. En des temps record, environ 750 000 personnes ont admiré les voitures, contre moins de 200 000 récemment. Une raison : les grandes marques exposaient ailleurs.
Les marques manquantes étaient également les Salon mondial de l’horlogerie et de la bijouterie Baselworld condamner. En 2017, il y avait plus de 1 000 exposants, en 2019 il n’y en avait que 500. Un nouveau concept était censé changer la donne, mais le retour n’a jamais eu lieu.
Il a également ouvert en 2019 Soyez là leurs objectifs pour la dernière fois. Créée en 1917, la Foire des échantillons de Bâle était la plus ancienne foire publique de Suisse. Elle a attiré les foules pendant des décennies. Mais alors même que nous essayions de créer davantage d’expériences, le nombre de visiteurs a chuté.
Le salon spécialisé de Zurich a eu lieu en 2018 snobtenu pour la dernière fois.
C’est également potentiellement un problème pour les salons publics : « Si certaines marques connues ne viennent plus, une sorte d’effet domino peut se produire et d’autres abandonnent également », explique Lea Frisch. Une coopération étroite avec les secteurs concernés et leurs entreprises les plus importantes est donc cruciale. «Nous organisons ces salons pour le marché», explique Christine Bolt. “La clé, c’est la proximité avec les exposants.”
Les salons sont « Internet analogiques »
Après des années de prévisions sombres, les deux responsables du salon envisagent l’avenir avec confiance : « L’expérience physique a encore pris de la valeur avec Corona », déclare le patron d’Olma. Lea Frisch de Bernexpo décrit même les salons comme une sorte d’« Internet analogique » : « Vous pouvez réseauter avec tout le monde sur place. »
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