les associations s’adaptent à l’inflation

les associations s’adaptent à l’inflation

Tennis, danse ou encore musique… Qui dit rentrée dit activités extrascolaires pour les enfants. Mais avec l’inflation, payer la cotisation risque d’être un peu plus compliqué cette année. D’autant que de nombreux loisirs ont choisi de gonfler le prix de leurs prestations, comme c’est le cas de l’école de danse Anselin à Thionville. « J’ai revu à la hausse les tarifs de mes cours, de l’ordre d’un à deux euros en fonction des disciplines, en raison de l’inflation et pour compenser les pertes liées aux confinements », détaille Olivia Anselin, la gérante.

Elle n’est pas la seule à solliciter un effort financier supplémentaire. La facture s’est également alourdie de 15 € en 2021 pour les élèves de Théâtre à dire à Thionville. Ce nouveau montant ne freine pas les inscriptions pour le moment, selon Karine Turco, la secrétaire de la compagnie. Si certains ont choisi d’augmenter les prix pour rester à flot, d’autres prônent la régularité. David Fink, le directeur de l’école d’art et spectacle Dancershow57 à Thionville a, par exemple, décidé de rogner sur sa marge afin de conserver les mêmes tarifs que les années précédentes. Les prix restent également stables au Tennis-club de Thionville Moselle cette année. Le comité envisage toutefois de rajouter entre 10 et 20 € aux prix des cours en septembre prochain pour compenser.

Davantage de paiements échelonnés

La hausse des prix des activités de loisirs fait aussi exploser les demandes de paiements échelonnés. Un constat qu’a déjà pu faire Karine Turco, la secrétaire de Théâtre à dire : « Je n’avais jamais eu de demande de mensualisation avant. Cette année, près de 10 % de nos élèves l’ont souhaitée et près des trois-quarts de nos adhérents m’ont demandé d’étaler les chèques sur le trimestre. »

En cette rentrée, ce sont bien les règlements par mensualités qui ont la cote. De nombreuses associations ne jurent plus que par ça. C’est le cas de l’école de danse Anselin, depuis la Covid. « J’ai déjà dû fermer l’école plusieurs fois pendant la crise sanitaire et rembourser mes élèves. C’était un casse-tête financier. Aujourd’hui, entre l’épidémie et l’inflation, je préfère ne prendre aucun risque et engager mes élèves à court terme, avancer au jour le jour », relate la professeure de danse Olivia Anselin.

Cette façon de procéder n’est pas une nouveauté. L’école Musique Avenue propose depuis sept ans déjà une formule de quatre cours renouvelables. « De cette façon il y a du turn-over parmi les élèves » , indique Aurélien Rogowski, le gérant de l’enseigne. « Par ailleurs, j’ai constaté un bond des inscriptions dans nos cours de musique en cette rentrée, mais je ne saurais dire si c’est lié à nos modes de paiement ou à la fin des restrictions sanitaires. »

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