Les astronautes peuvent désormais simuler une mission sur la Lune à Cologne.

In Köln ist an diesem Mittwoch die erste Mondsimulationsanlage der Europäischen Weltraumorganisation (ESA) und des Deutschen Zentrums für Luft- und Raumfahrt (DLR) offiziell eröffnet worden. Die sogenannte Luna Analog Facility, kurz LUNA, ist in einer etwa 700 Quadratmeter großen Halle untergebracht, in der die Mondoberfläche originalgetreu modelliert wurde. Dort können Astronauten eine Mondlandung simulieren und Roboter für künftige Missionen testen.

Die mit modernster Technologie ausgestattete Halle ist unter anderem mit 900 Tonnen Spezialsand gefüllt, der Eigenschaften von Mondstaub nachahmt. Dazu kommen Scheinwerferanlagen, welche die speziellen Lichtverhältnisse auf dem Erdtrabanten, speziell auf dessen erdabgewandter Seite, simulieren können. Da auf dem Mond nur ein Sechstel der irdischen Schwerkraft wirkt, werden die Mond-Astronauten in spe in LUNA mit Seilen nach oben gezogen, so dass das Körpergewicht teilweise entlastet wird.

Es gibt auch eine spezielle Kammer, in der Schutzvorkehrungen gegen Staub getestet werden können. Mondsand oder Regolith bestehe aus feinen scharfkantigen Körnern, die Geräten stark zusetzen könnten, erklärte das DLR. In die Sandschicht im Luna seien zudem Objekte wie Lavatunnel oder Plexiglaselemente integriert. Letztere simulieren Wassereis, das mit Radarsensoren erkundet werden könne.

Un espace de vie et de salon pour la formation des astronautes appelé Flexhub sera également ajouté. Luna offre un « environnement opérationnel réaliste » pour la formation et les tests d’équipement, a déclaré mercredi Thomas Uhlig, chef de projet du DLR. À l’avenir, les technologies et les stratégies pourraient être « intensivement testées et optimisées » avant leur utilisation sur la Lune. Selon l’ESA, l’utilisation de foreuses à une profondeur allant jusqu’à trois mètres peut être simulée dans une zone. Les expériences dans le hall peuvent être contrôlées à distance depuis les centres de contrôle du monde entier.

L’installation du site de l’ESA à Cologne-Porz est située juste à côté du Centre des astronautes européens, où les astronautes s’entraînent pour leurs missions spatiales, comme par exemple rester sur la Station spatiale internationale. L’ouverture de l’installation constitue une étape importante dans la recherche spatiale européenne, a déclaré le directeur général de l’ESA, Josef Aschbacher. LUNA place l’Europe « à l’avant-garde » de l’exploration lunaire et fera également progresser la coopération internationale dans le domaine de l’exploration spatiale. Selon l’ESA, LUNA est également ouvert aux astronautes et aux scientifiques d’autres organisations spatiales telles que la NASA ainsi qu’aux instituts de recherche et aux entreprises. Des représentants de l’agence spatiale américaine, entre autres, ont également participé à la cérémonie d’ouverture de LUNA.

La Lune, qui a été visitée pour la dernière fois par des humains en 1972, suscite depuis un certain temps déjà l’intérêt des principales nations spatiales. En septembre prochain, la NASA prévoit d’envoyer quatre astronautes, dont une femme, sur la Lune dans le cadre de la mission Artemis II. L’équipage fera plusieurs fois le tour du satellite à bord d’un vaisseau spatial Orion avant de revenir sur Terre. Le premier alunissage d’Artemis III est prévu pour la fin de cette décennie. L’ESA est également activement impliquée dans le projet Artemis. Il est même prévu de créer un « Moon Village » partagé, une base lunaire à des fins de recherche. La Chine et l’Inde veulent aussi aller sur la Lune.

LUNA a été planifié conjointement par l’ESA et le DLR. Le Land de Rhénanie du Nord-Westphalie a contribué financièrement au projet, qui coûte environ 45 millions d’euros. L’ESA et le DLR sont situés sur un site à l’aéroport de Cologne/Bonn. Outre le centre des astronautes de l’ESA EAC, il existe d’autres installations de recherche et d’essais.

Selon le DLR, la salle devrait être pleinement opérationnelle d’ici 2026. À l’avenir, des installations permettant de tester les processus de missions lunaires plus longues y seront également connectées. La serre expérimentale Eden ISS du DLR, déjà testée en Antarctique, y sera amenée pour y cultiver des cultures en système fermé.