Les sinistrés partagent leur démission pour une lente reconstruction
Demain, cela fera deux mois après la catastrophe de Valence, les Asturiens résidant dans les zones touchées expriment la fatigue et la résignation de la population qui aspire à retrouver une normalité qui mettra du temps à arriver. Ils partagent le malaise face à la lenteur d’accès à l’aide et parlent d’une lente reconstruction.
La traversée du nouveau canal du Turia vous emmène dans la désolation de ces décharges qui amalgament boue, objets et souvenirs. Les photos, disques vinyles et autres effets personnels de José Vicente Alonso et de sa compagne ont été perdus dans la boue qui a inondé leur appartement hypothéqué à Alfafar. Il nous raconte au téléphone qu’ils vivent dans la résignation, avec des aides qui arrivent au compte-gouttes, pendant qu’ils tentent de rendre leur maison habitable.
Les assureurs demandent des photos des voitures disparues. José cherche la sienne, une chimère pour la retrouver dans ces cimetières du désastre.
Deux mois plus tard, de la boue sèche recouvre les rues des 70 communes touchées autour de Valence. Là, ils continuent de nettoyer et de dévaser les mezzanines et les sous-sols, comme nous le montrent Jesús et Diego, témoins depuis leur maison, dans un sixième, de l’agitation d’une reconstruction, qui avance trop lentement pour une population dévastée et épuisée.
Ce couple est composé d’Asturiens de Catarroja. Leur position caritative les a rendus chers aux voisins, qui voient dans les bénévoles un reflet de l’humanité.
2024-12-28 16:47:00
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