Les attaques contre les agents pénitentiaires ne s’arrêtent pas : 39 travailleurs blessés en 2023

Les attaques contre les agents pénitentiaires ne s’arrêtent pas : 39 travailleurs blessés en 2023

2023-04-27 21:47:53

Mis à jour Jeudi 27 avril 2023 –
20:47

Le syndicat ACAIP-UGT dénonce que la situation ne s’améliore pas et assure qu’en 2022 les attentats se sont multipliés par trois

Accès au centre pénitentiaire de Monterroso à Lugo.EPE

Les attaques contre les fonctionnaires dans les prisons ne cessent de se produire, comme le révèlent les chiffres enregistrés au cours des trois premiers mois de 2023.

Jusqu’à présent cette année, au moins, 39 fonctionnaires ont demandé de l’aide pour différentes blessures subies lors d’interventions auprès de détenus, selon une plainte du syndicat majoritaire ACAIP-UGT.

Selon les données officielles, au cours de l’année 2022, les travailleurs pénitentiaires ont subi 453 agressions, soit une toutes les 19 heures. Hommage à l’année 2021 ont presque été multipliés par trois le nombre de fonctionnaires blessés. Un chiffre beaucoup plus élevé, en réalité, puisque ces données ne reflètent pas tous les incidents qui se produisent dans une prison, uniquement ceux dans lesquels le travailleur a besoin d’une assistance médicale.

« Il faut que le moyens de protection sont compatibles avec les fonctions exercées par les agents pénitentiaires, il n’est pas possible de continuer à utiliser les mêmes moyens qu’il y a 20 ans, actuellement il existe des moyens plus légers, plus efficaces que ceux qui sont fournis, et à moindre coût économique », ont-ils dénoncé.

“L’administration doit assurer la sécurité de ses travailleurs, c’est pourquoi, depuis l’ACAIP-UGT, nous insistons sur la nécessité de protocoles adéquats pour prévenir les attaques et abroger l’actuel qui s’est avéré inefficace.”

Pour le syndicat, il est “paradoxal” que face à l’augmentation des attentats, les actions menées se soient concentrées sur “la réactivation des cours pour que les détenus des prisons comme Madrid II reçoivent cours de boxeau lieu d’augmenter la formation à la défense personnelle des fonctionnaires pénitentiaires ».

L’ACAIP-UGT a demandé une évaluation précise des risques psychosociaux des travailleurs.

“Il le milieu carcéral est très complexe en raison de la diversité des situations auxquelles est confronté un travailleur qui, à quelques minutes d’intervalle, peut avoir à faire face à la tentative de suicide d’un détenu, à une agression, à un incendie, ou à résoudre de nombreuses autres tâches bureaucratiques et de prise en charge des détenus. La modification de l’article 80 de la loi générale d’organisation pénitentiaire par laquelle les travailleurs pénitentiaires seraient considérés comme des agents de l’autorité, a été arrêtée au Congrès depuis plus d’un an, par conséquent, de l’ACAIP-UGT, nous demandons que le processus parlementaire soit accéléré afin que cette mesure peut servir de frein aux agressions subies par les agents pénitentiaires publics ».

Enfin, le syndicat a souligné la “nécessité” de faciliter la tâche des travailleurs formation nécessaire pour faire face à ces situations violentes et un soutien psychologique adéquat lorsque des agressions verbales et physiques se produisent.

“L’amélioration de la santé et de la sécurité au travail et la couverture des postes vacants continue d’être la grande question pendante du Secrétariat général des établissements pénitentiaires et une négociation effective et réelle avec les agents sociaux s’impose de toute urgence pour rechercher le des solutions adaptées mettre un terme à ce fléau des agressions dans les prisons », ont-ils conclu.


Selon les critères de

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