Les forces russes ont lancé une campagne de recrutement dans les régions temporairement occupées de l’Ukraine, enrôlant dans l’armée russe des migrants illégaux d’Asie centrale.
Le premier groupe de ces « soldats sous contrat » a déjà été signalé par les bureaux de recrutement militaire, selon au Centre de Résistance Nationale (CNS).
Initialement, les migrants d’Asie centrale étaient amenés dans les territoires occupés pour travailler dans le secteur de la construction. Cependant, en raison du ralentissement du secteur de la construction provoqué par la crise actuelle en Russie, ces migrants sont désormais contraints de signer des contrats avec l’armée russe.
Le CNS affirme que les migrants sont être menacés d’expulsion et d’interdiction de retour s’ils n’acceptent pas de servir dans les forces armées russes. On leur promet qu’ils ne seront pas envoyés au front, même si, selon le CNS, cela est trompeur, car ils sont finalement déployés pour combattre.
Le recrutement de migrants en provenance d’Asie centrale fait partie de la stratégie plus large de la Russie visant à renforcer ses effectifs militaires. Des rapports antérieurs datant de novembre détaillaient également les pressions exercées par les autorités russes sur les migrants pour qu’ils s’enrôlent dans l’armée, certains migrants étant induits en erreur sur leur rôle dans l’armée.
Ces mesures sont prises dans le cadre des efforts déployés par la Russie pour reconstituer ses forces, épuisées par les opérations militaires en cours en Ukraine.
Outre le recours aux migrants d’Asie centrale, la Russie cherche également à recruter des mercenaires dans diverses autres régions, notamment en Afrique, en Asie et en Corée du Nord.
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