Les avancées technologiques dans l’exploration spatiale : d’Apollo à Artemis

Les avancées technologiques dans l’exploration spatiale : d’Apollo à Artemis

Comme mentionné dans un article antérieur, le succès du premier alunissage piloté de l’histoire, celui d’Apollo 11 avec Neil Armstrong et Buzz Aldrin le 20 juillet 1969, était une prouesse due principalement aux compétences de pilotage des deux astronautes, plutôt qu’à la précision des instruments avioniques embarqués sur le vaisseau. Il est inutile de rappeler les performances des ordinateurs de bord du module lunaire (LM) conçu par la vénérable firme Grumman. L’Ordinateur de guidage Apollo (AGC), construit par l’entreprise Raytheon et développé par le MIT (Massachusetts Institute of Technology), possédait une capacité de mémoire vive de quatre kilo-octets (et de mémoire morte de 72 kilo-octets). Malgré ses dimensions et performances modérées par rapport à nos ordinateurs de bureau actuels, l’AGC fut un assistant numérique crucial dans l’histoire des vols spatiaux.

Avec le retour sur la Lune, prévu dans le cadre du programme Artemis, les conditions diffèrent de celles des années 1960. Les outils numériques, tels que les simulations 3D, sont devenus incontournables à l’aube du 21e siècle. Thales Alenia Space (TAS) a développé une impressionnante simulation 3D de l’environnement de la future station lunaire Gateway, prévue pour être envoyée en orbite lunaire en 2025.

Au-delà de la conception de la Gateway, la réalité augmentée est également utilisée pour projeter des images des satellites en production afin d’indiquer aux opérateurs où placer les différents éléments lors de l’assemblage. De plus, les éléments de la Gateway sur lesquels TAS travaille pourraient bénéficier d’assistants domotiques internes en cours de développement, tels que DOMAI et SIDISSI.

Le développement de la technologie des assistants vocaux et visuels pourrait également être intégré dans les futures missions humaines vers la Lune, comme on a pu le constater avec l’expérience Callisto testée sur la capsule Orion lors de la mission Artemis-1. Cette technologie permettrait de répondre à des questions spécifiques à la mission et pourrait éventuellement contrôler des appareils connectés dans le vaisseau.

L’exploration spatiale ouvre de nouvelles possibilités pour l’IA, et il est certain que son potentiel n’a pas fini de nous surprendre.
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