Les banques ne veulent pas intervenir auprès de Van Hool. Même si la querelle familiale est résolue lundi, le plan de sauvetage du gestionnaire de crise est terminé.
Les quatre grandes banques engagées dans l’opération de sauvetage de Van Hool ne semblent pas disposées à renoncer à leurs prêts ou à les convertir en capital. Par conséquent, le plan de sauvetage du gestionnaire de crise Marc Zwaaneveld – qui prévoit une réduction des effectifs en Flandre et la suppression de 1 100 emplois – est condamné à l’échec et la faillite semble inévitable a appris notre rédaction.
Les banques sont les principaux créanciers de Van Hool avec environ 200 millions d’euros, et c’est la raison pour laquelle le manager de crise s’est tourné vers elles en premier lieu. Ce n’est que si elles étaient prêtes à intervenir que le gouvernement flamand envisagerait d’aider financièrement le constructeur d’autobus. La Flandre, par le biais de garanties bancaires, est toutefois exposée à hauteur de 30 millions d’euros en cas de faillite.
L’absence de solution familiale risque de rendre impossible la vente de Van Hool et de décourager les acquéreurs potentiels.
Une querelle familiale fait également obstacle au sauvetage. Marc Zwaaneveld exige que les différentes branches de la famille parviennent à un accord à l’amiable d’ici à lundi sur les litiges liés à l’héritage qui ont entraîné le blocage de la vente de deux tiers des actions. L’absence de règlement risque de rendre impossible la vente de Van Hool et de décourager les acquéreurs potentiels. Selon nos informations, aucun accord n’a encore été trouvé.
Pour le gestionnaire, il y a maintenant la possibilité d’opter pour une faillite éclair dans laquelle un administrateur judiciaire procède à une relance rapide avec une reprise partielle ou totale de l’entreprise ou des actifs par des acteurs industriels.
#Les #banques #désengagent #plan #sauvetage #Van #Hool
publish_date]
