De quoi favoriser l’obésité infantile, selon le Royaume-Uni. Une taxe pourra-t-elle décourager la consommation ?
La réponse du Royaume-Uni semble être la suivante : oui en effet. Pour faire face à l’épidémie d’obésité, notamment chez les plus jeunes, le conseil anglais de la Local Government Association (LGA) a proposé untaxe sur les milkshakes. La stratégie est d’en frapper plusieurs (smoothies, frappuccinos, cafés aromatisés) pour n’en viser qu’un : le redoutable sucre.
Obésité infantile
Cette intervention drastique fait partie d’une mesure plus vaste visant à réduire les taux d’obésité infantile. Au Royaume-Uni, la situation est pour le moins alarmante : au cours de la période de deux ans 2022/23, le pourcentage d’enfants obèses a augmenté. augmenter considérablement. Aussi, malheureusement, parmi les petits: c’est justement la fourchette 4-5 ans qui augmente, de 9,2% à 9,6%. On note toutefois une légère diminution pour la tranche d’âge de 10 à 11 ans, qui reste toutefois au niveau impressionnant de 22,1 %.
Les statistiques publiées par le National Child Measurement Program for England ont démontré le contraire. C’est-à-dire quel est le niveau de revenu, c’est-à-dire la pauvreté a un impact sur la santé des enfants. L’obésité choisit soigneusement ses victimes parmi les groupes les moins aisés, avec une incidence presque double dans les zones les plus dégradées en raison du manque d’accès à des aliments frais, sains et nutritifs.
Où est le sucre ?
Pas seulement dans les snacks, biscuits, snacks industriels, qui sont pourtant inclus dans la proposition taxe sur le sucre. Une grande partie du sucre « caché » se trouverait dans boissons à base de laity compris des smoothies et milkshakes préparés, des milkshakes, des cafés aromatisés et bien plus encore. C’est du moins le point de vue de la Local Government Association, qui a demandé au gouvernement plus de contrôle sur les taxes relatives aux boissons gazeuses.
Les dérivés de ce secteur de fiscalité de 2018 à aujourd’hui correspondent à 1,9 milliard de livres. Il y en a beaucoup, mais le problème est comment ils sont dépensés. Mauvais, selon la LGA, car depuis quelque temps, les fonds ne sont plus alloués aux mesures de prévention de l’obésité infantile, comme l’éducation nutritionnelle et l’activité physique. L’association demande donc à l’industrie de limiter les quantités de sucreet exhorte le gouvernement à étendre la taxe aux boissons à base de lait tant appréciées des enfants.
Est-ce que ça marchera ? Les changements dans la fabrication, les dépenses et les comportements alimentaires sont inévitablement très lents. Il faut plutôt à partir de l’éducationet surtout en commençant par les enfants. Parce que parfois le pire ennemi de la santé n’est pas tant le sucre contenu dans le café et le lait, mais plutôt ceux qui promeuvent de mauvaises pratiques au sein de la famille par ignorance, désintérêt et/ou une conception complètement erronée de l’alimentation.