2024-01-19 12:15:39
Le Conseil a besoin des commentaires des participants en ligne, même si certains sont mal intentionnés
Les réunions du conseil municipal peuvent dérailler, où qu’elles soient. Mais la réunion ordinaire de mardi à Durango est entrée dans l’histoire comme la première de la ville à être bombardée par Zoom par environ sept intrus qui se sont inscrits en ligne pour commenter.
Les auteurs de l’attentat n’avaient rien à dire sur le projet de lotissement Tree Farm Village, raison pour laquelle les commentaires du public étaient requis en raison d’un projet de changement d’affectation des terres. Mais ils l’ont certainement fait à propos des Juifs, proférant des discours de haine, l’un d’entre eux allant jusqu’à faire référence à des actes sexuels avec des bébés. Dégoûtant.
Le pseudonyme d’un autre était Zeke Isle. Dites-le à haute voix et cela ressemble à « Sieg Heil », une expression du parti nazi qui se traduit par « Hail Victory ».
Les membres du personnel se sont dépêchés et ont déconnecté les bombardiers aussi rapidement que possible lorsqu’il est devenu évident ce qui se passait. Mais cela a pris une minute parce que la scène était tellement inattendue et bizarre.
Par la suite, les questions générales des résidents comprenaient : « Il a dit quoi ? » et « Est-ce qu’il vient de dire ce que je pense qu’il a dit ? et “Que vient-il de se passer?” Simultanément, plusieurs personnes ont crié : « Éteignez-le ! »
Naturellement, les participants à la réunion ont été choqués et secoués. Aussi horrible que soit la situation mardi soir, il est toujours important de permettre aux participants en ligne de commenter lors des réunions du Conseil et d’espérer que tout ira pour le mieux.
Considérez que les membres du Conseil ne le faites pas doivent inclure des participants en ligne. C’est davantage la technologie qui nécessite une attention particulière et qui pourrait mal tourner. Les réunions peuvent revenir à l’époque d’avant la pandémie, lorsque les gens se présentaient en personne. Ou non.
Mais nous espérons que ce ne sera pas le cas.
Zoom et d’autres plateformes de vidéoconférence, devenues omniprésentes pendant la pandémie, ont rendu les réunions plus inclusives. Pendant le confinement, Zoom nous a permis de travailler à distance, de participer à des cours et même à des réunions de famille.
La participation en ligne est devenue un moyen supplémentaire d’inclure ceux qui ne pouvaient pas assister à une réunion en ville pour une raison quelconque, qu’un handicap rende le trajet difficile ou que les allées ne soient pas déneigées ou que les résidents ne puissent tout simplement pas arriver à temps – en personne – pour y assister. Les chambres du Conseil participent à la gouvernance.
Zoom a ouvert les portes à davantage de personnes. Nous ne pouvons pas laisser les bombardiers de Zoom avec des messages laids et ignorants faire obstacle à cela.
Le bombardement de zoom est quelque chose auquel nous devrons faire face – c’est l’un des coûts de la participation du public et de la liberté d’expression jusqu’à ce qu’il s’agisse d’autre chose. Nous le savons tous, la liberté d’expression a ses limites. Nous ne pouvons pas crier « au feu » dans un théâtre sans subir les conséquences.
Quiconque souhaite bombarder une réunion avec Zoom peut probablement s’en sortir. Pendant quelques brefs instants. Mais nous sommes prêts à prendre le risque dans le but d’inclure davantage de participants, dans le confort de leur foyer et de leur bureau.
Malheureusement, nous pourrions en voir davantage avec l’intelligence artificielle qui fait irruption dans nos vies privées et professionnelles. Les bombardements par zoom peuvent également être utilisés comme armes pour empêcher les gens de se rassembler et de partager des idées, en particulier au cours d’une année électorale qui peut être source de division.
Les membres du Conseil pourraient peut-être demander que les noms et adresses des participants en ligne soient confirmés avant les commentaires publics. Mais c’est à eux de décider.
Le bombardement zoom est quelque chose que nous pouvons tous gérer. Regardez les membres du personnel de la ville. Après avoir vécu cette situation bizarre, ils passeront à l’action et appuieront sur les boutons qui supprimeront ces bombardiers de nos écrans et, idéalement, de notre conscience.
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