Les Bourses européennes évoluent en hausse vendredi, portées par les publications macroéconomiques

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses européennes évoluent en hausse vendredi, portées par les publications macroéconomiques de cette semaine confirmant l’essoufflement de l’activité économique américaine, ce qui laisse le marché espérer une baisse des taux des banques centrales.

Les indices boursiers à 07h30

Les contrats à terme du Dow Jones affichaient une hausse de +86,00 points (+0,25%) à 35 105,00 points. Les contrats à terme du S&P500 augmentaient de +9,50 points (+0,21%) à 4 532,75 points. Les contrats à terme du Nasdaq avançaient de +3,00 points (+0,02%) à 15 900,50 points.

À Londres, le FTSE100 gagnait +58,52 points (+0,79%) à 7 469,49 points. À Paris, le CAC40 progressait de +64,11 points (+0,89%) à 7 232,51 points. À Francfort, le DAX gagnait +130,84 points (+0,83%) à 15 917,45 points.

En Asie, le Nikkeï de Tokyo a avancé de +160,79 points (+0,48%) à 33 585,20 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a cédé -378,63 points (-2,12%) à 17 454,19 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain affichait une hausse de +1,00 $US (+1,37%) à 73,90 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord récoltait +1,11 $US (+1,43%) à 78,53 $US.

Le contexte

En zone euro, la chute du taux d’inflation à 2,9% sur un an en octobre se confirme, selon la deuxième estimation publiée par Eurostat vendredi. Le chiffre marque un ralentissement très net de la hausse des prix qui s’établissait à 4,3% en septembre et 5,2% en août.

À New York, les contrats à terme des trois principaux indices de Wall Street laissaient présager d’une ouverture en hausse d’environ 0,20%.

«Les vents sont favorables: les baisses de taux directeurs sont devant nous, le processus de désinflation se confirme des deux côtés de l’Atlantique, la conjoncture se dégrade, mais de manière modérée, les résultats d’entreprises sont dans la majorité bons, en particulier dans la tech et le luxe», résume Christopher Dembik, conseiller en stratégie d’investissement chez Pictet.

«Si nous sommes tout à fait d’accord pour affirmer que la guerre contre la hausse des prix n’est pas encore gagnée, de plus en plus d’économistes parient maintenant sur une ou plusieurs baisses de taux (de la banque centrale américaine, NDLR) en 2024», commente John Plassard, spécialiste de l’investissement de Mirabaud.

L’institution monétaire américaine a relevé ses taux d’intérêt à 11 reprises depuis mars 2022, les portant à leur plus haut niveau depuis 22 ans, dans une fourchette de 5,25 à 5,50%.

La BCE est aussi scrutée que la Fed par les investisseurs européens, l’institution de Francfort ayant porté son principal taux directeur au niveau historiquement haut de 4%, après dix hausses d’affilée.

Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons à dix ans reculaient à 4,41% contre 4,44% la veille. Le taux allemand à même échéance se détendait également, à 2,57% contre 2,59% jeudi en clôture.

En Asie, l’indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a clôturé au plus haut depuis quatre mois (+0,48% à 33 585,20 points), tandis que Hong Kong (-2,12%) a été plombée par la déroute d’Alibaba.

L’action du géant chinois du cybercommerce Ali Baba a chuté de près de 10% à Hong Kong, après l’annonce la veille par le groupe qu’il renonçait au projet de scission de son activité «cloud» (informatique dématérialisée).

Volvo Cars plonge à Stockholm

Le titre du constructeur automobile Voitures Volvo plongeait de plus de 10% à la Bourse de Stockholm après une vaste cession de titres par son actionnaire de contrôle, le chinois Geely.

Eiffage, un contrat à 4 milliards d’euros

Le géant de la construction Eiffage a annoncé jeudi (après bourse) avoir signé avec EDF le contrat pour réaliser les travaux de génie civil des réacteurs nucléaires EPR2 prévus à Penly (Seine-Maritime), pour un montant supérieur à 4 milliards d’euros.

À Paris, le titre gagnait 4,08%.

Rebond du pétrole, dollar stable

Les cours du pétrole se reprenaient après leur forte chute de la veille, l’attention du marché se portant désormais sur l’OPEP+, qui se réunit la semaine prochaine et qui pourrait intervenir pour enrayer la baisse des prix.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier prenait 1,49% à 78,58 $US.

Son équivalent américain, le baril de Intermédiaire ouest du Texas (WTI) pour livraison en décembre, gagnait 1,38% à 73,91 $US.

Sur le marché des changes, le dollar était plutôt stable (-0,09%) par rapport à l’euro, à 1,0862 $US pour un euro.