Le Musée de l’automobile possède sa propre Bugatti Royale « coupé Napoléon » ; la Cité du train expose son autorail Bugatti. Ces deux véhicules exceptionnels ont été fabriqués dans l’usine Bugatti de Molsheim, et sont considérés comme des « Joconde » de l’industrie des transports. Ils sont tous les deux exposés à Mulhouse et ne sont visibles nulle part ailleurs dans le monde.
Ces deux pièces sont également étroitement liées : dans les années 1930, la Bugatti Royale ne se vendait pas. Cette « voiture de roi » était excessivement coûteuse, la crise économique de 1929 avait affecté l’Europe et l’entreprise Bugatti était alors au bord de la faillite. Ainsi, que faire des moteurs huit cylindres en ligne qui avaient déjà été fabriqués pour les voitures que personne ne voulait (seulement six d’entre elles ont été assemblées et trois ont été vendues, lire notre dossier du 25 octobre 2020) ? Comment offrir du travail à ses 600 salariés de Molsheim ?
C’est alors qu’Ettore Bugatti a eu l’idée de génie de développer un autorail qui fonctionne avec quatre moteurs huit cylindres en ligne, d’une cylindrée de plus de 12 litres pour une puissance de 200 chevaux. Tout cela en seulement neuf mois, en 1932…
dans un article qui peut être bien référencé sur Google.
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