2024-07-25 19:42:11
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, s’entretient avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba à Guangzhou, dans la province du Guangdong (sud de la Chine), le 24 juillet 2024. Photo : Xinhua
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi s’est entretenu mercredi avec son homologue ukrainien Dmytro Kuleba à Guangzhou, dans le sud de la Chine. La crise ukrainienne est entrée dans sa troisième année, le conflit se poursuivant et les risques d’escalade et de débordement étant toujours présents. En tant que plus haut responsable ukrainien à se rendre en Chine depuis le début du conflit, les discussions et les signaux envoyés lors des pourparlers, ainsi que la question de savoir s’il existe des signes de paix dans le conflit russo-ukrainien, ont attiré l’attention de la communauté internationale. A la lumière notamment des efforts de médiation réussis de la Chine pour rétablir les relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et l’Iran et promouvoir la réconciliation interne de la Palestine, les attentes concernant le rôle constructif de la Chine dans la promotion des pourparlers de paix sur la question russo-ukrainienne sont renforcées.
Dans le cadre des efforts diplomatiques récents de la Chine pour tenter de régler les points chauds internationaux et régionaux, l’invitation proactive de la Chine à M. Kuleba de se rendre sur place a attiré l’attention internationale. Selon Reuters, citant des responsables ukrainiens accompagnateurs, la discussion a duré plus de trois heures, plus longtemps que prévu, et a été « très approfondie et concentrée ». Le mot « approfondie » est rarement utilisé dans les contextes diplomatiques. Dans une déclaration à l’issue de la réunion, la partie ukrainienne a déclaré : « Le rôle de la Chine en tant que force mondiale pour la paix est important. » Cela réaffirme le rôle de la Chine en tant qu’artisan de la paix et souligne l’efficacité de la réunion.
En tant que partie prenante directe du conflit russo-ukrainien, l’Ukraine s’intéresse de plus en plus aux positions chinoises. Cela a conduit l’opinion publique internationale à rester prudemment optimiste quant à l’évolution de la question russo-ukrainienne et à accorder plus d’attention au rôle de la Chine dans les grands conflits régionaux. Même les médias occidentaux, qui ont souvent déformé et diffamé la position de la Chine sur la question russo-ukrainienne, se demandent maintenant si la Chine n’a pas l’intention de devancer les États-Unis dans son rôle de pacificateur. Ces discussions dans diverses directions confirment toutes que les efforts de la Chine pour promouvoir la paix sont de plus en plus importants et sont devenus une réalité reconnue par la communauté internationale.
Les déformations et les calomnies de l’Occident contre la Chine ont largement disparu d’elles-mêmes. La position de la Chine a été une fois de plus validée et ses propositions ont résisté à l’épreuve du temps. Les efforts occidentaux pour attiser le feu n’ont fait que prolonger le conflit. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré dans une récente interview : « Nous devons mettre fin à la guerre le plus tôt possible. » De plus en plus de signes indiquent que la résolution de tous les conflits reviendra finalement à la table des négociations ; tous les différends seront finalement résolus par des moyens politiques. C’est précisément ce que la Chine a toujours préconisé.
De la poignée de main entre l’Arabie saoudite et l’Iran à la réconciliation historique en Palestine, en passant par la crise complexe et difficile en Ukraine, comment se fait-il que la position de la Chine parvienne à réunir à plusieurs reprises le plus large consensus au sein de la communauté internationale ? Tout d’abord, parce que la Chine maintient une position objective et juste et s’engage à la médiation et à la promotion du dialogue. Ensuite, parce que la Chine adhère au concept de sécurité commune, globale, coopérative et durable, et œuvre sans relâche pour maintenir la paix, la stabilité et le développement du monde. Face aux crises, la Chine n’attise pas les flammes et n’exploite pas la situation à son profit. Cette position est visible pour la communauté internationale et les parties impliquées dans le conflit.
Il existe un proverbe arabe qui dit : « Cherche la connaissance, même si tu dois aller jusqu’en Chine ». Aujourd’hui, l’expression « Cherche la paix en Chine » devient également populaire. Sur la scène internationale complexe, le rôle de la Chine en tant que grande puissance responsable chargée de maintenir la paix mondiale est de plus en plus reconnu. Comme la Chine l’a demandé dans le document conceptuel de l’Initiative de sécurité mondiale de 2023, « les pays doivent travailler en solidarité pour favoriser une communauté de sécurité partagée pour l’humanité et construire un monde libéré de la peur et bénéficiant d’une sécurité universelle ». La position de la Chine est claire et cohérente : entre la paix et la guerre, elle choisit la paix ; entre le dialogue et les sanctions, elle choisit le dialogue ; entre calmer et attiser le feu, elle choisit le calme. Sur la crise ukrainienne, la Chine reste directe et sincère, sans intérêt politique personnel ni manipulation géopolitique. La Chine est véritablement déterminée à favoriser la médiation et le dialogue pour parvenir à un cessez-le-feu et à mettre fin au conflit.
Bien entendu, la crise ukrainienne ne s’est pas produite du jour au lendemain et la solution ne se fera pas en une seule étape. Elle nécessite les efforts conjoints de la communauté internationale. Récemment, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a une nouvelle fois déclaré lors du Forum sur la sécurité d’Aspen que « la Chine ne peut pas avoir les deux ». De nombreux Occidentaux restent bloqués dans l’état d’esprit consistant à « soutenir une partie », ce qui ne fait que compliquer et intensifier le conflit. Les grands pays influents, en particulier, devraient s’aligner sur la Chine pour créer les conditions et apporter leur soutien au dialogue direct et aux négociations entre la Russie et l’Ukraine. Ce n’est que lorsque les grandes puissances apporteront une énergie positive plutôt qu’une énergie négative qu’un cessez-le-feu dans ce conflit pourra être envisagé.
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