Les canicules en Europe et aux États-Unis : l’impact du changement climatique

Les records de température enregistrés récemment en Europe et aux États-Unis, tels que les plus de 50 degrés dans la Vallée de la mort et le record historique de 45,3°C en Catalogne, sont rendus possibles par le changement climatique, selon une étude du réseau World Weather Attribution (WWA). Cette étude montre que sans le changement climatique, de telles canicules auraient été quasiment impossibles. Le réseau estime également que le changement climatique a rendu la vague de chaleur en Chine au moins 50 fois plus probable. Le réchauffement climatique, causé par les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, a rendu les canicules plus chaudes, plus longues et plus fréquentes. Si les émissions ne sont pas réduites rapidement, les canicules deviendront encore plus intenses et plus courantes. Les récentes vagues de chaleur ne sont plus des événements exceptionnels, et elles seront encore plus graves à l’avenir si rien n’est fait pour réduire les émissions. Le réchauffement planétaire aggrave l’intensité des températures : les canicules en Europe sont maintenant 2,5 °C plus chaudes, celles en Amérique du Nord augmentent de 2°C et celles en Chine de 1°C. Selon les scientifiques, juillet 2023 est en passe de devenir le mois de juillet le plus chaud jamais enregistré. Ces canicules deviendront encore plus fréquentes et se reproduiront plus souvent si le réchauffement climatique atteint les 2 degrés. Il est donc urgent d’arrêter la combustion des énergies fossiles et de réduire nos vulnérabilités face aux effets du réchauffement climatique.