Les cas de syphilis sont en augmentation. De 2016 à 2020, les provinces des Prairies ont enregistré des augmentations de plus de 400 %.
En Saskatchewan, le taux est de 33,7 pour 100 000 habitants selon une étude 2011-2020 rapport par Santé Canada. En 2020, la majorité (86 %) de tous les cas confirmés de syphilis congénitale précoce signalés au pays ont été observés en Alberta, au Manitoba et en Saskatchewan.
Beardy’s and Okemasis’ Cree Nation (BOCN) a récemment fait une déclaration pour sensibiliser le public aux éclosions de syphilis dans la province. Le communiqué indique que certaines parties de la province, y compris BOCN, ont connu des augmentations de plus de 1000% depuis 2019.
“Il y a eu une augmentation du nombre de femmes infectées pendant la grossesse et, malheureusement, des enfants meurent dans l’utérus de la syphilis ou naissent avec des complications de la syphilis qui peuvent entraîner une invalidité à long terme ou même la mort.”
Le communiqué recommande aux personnes sexuellement actives de se faire tester pour la syphilis au moins une fois par an. Il indique également que les rapports sexuels non protégés avec plusieurs partenaires augmentent le risque d’infection.
Les premiers symptômes comprennent un ulcère indolore sur les organes génitaux, une éruption cutanée, une perte de cheveux, des maux de tête, des ganglions lymphatiques enflés. Mais jusqu’à 50 % des cas ne présentent pas de symptômes reconnaissables. La maladie est mieux diagnostiquée avec un test sanguin et traitée avec des antibiotiques.
Être dans une relation mutuellement monogame à long terme ou utiliser une protection sont deux façons de réduire le risque, selon le communiqué.
Les femmes enceintes peuvent protéger les bébés dans l’utérus en se faisant tester pour la syphilis pendant la grossesse et en obtenant un traitement rapidement.
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