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les clefs d’une bonne relation avec la PME Escal et l’enseigne Cora, Marketing et Vente

les clefs d’une bonne relation avec la PME Escal et l’enseigne Cora, Marketing et Vente

L’enseigne de grande distribution Cora a été un des premiers clients de la société Escalade. Cette PME familiale fondée en 1963 et implantée à Strasbourg en 1976 est spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de produits surgelés, des escargots, des produits de la mer durables mais aussi des spécialités alsaciennes, comme les Flammekueche.

« Initialement tournée vers le marché allemand, l’entreprise a commencé la distribution de ses produits surgelés dans les supermarchés français dès 1985. Cora a été l’un de nos premiers clients, lorsque nous ne comptions encore que 5 salariés », explique Loïs Tourrèsreprésentant de la seconde génération d’Escal, qui dispose de trois sites de production en Alsace, et un en Vendée.

Intérêts et écoute réciproques

C’est d’ailleurs notamment grâce à cette relation pérenne avec la chaîne d’hypermarchés que le groupe familial a tenu le choc pendant la
crise sanitaire
. En 2021, la société Escal a connu une hausse de 19 % de ses ventes par rapport à 2020. Elle a réalisé un chiffre d’affaires global de 180 millions d’eurosdont 61 millions d’euros en France, avec une hausse de ses ventes de 15 % par rapport à 2020. Le groupe, qui emploie 450 salariésestime avoir « tiré son épingle du jeu » sur un marché à la peine.

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« Ce partenariat représente une écoute réciproque, la capacité à s’engager sur un temps long, à rechercher en permanence la meilleure solution pour développer une collaboration et satisfaire les consommateurs », confie le dirigeant d’Escal, qui a enregistré une progression de son chiffre d’affaires avec Cora de 10 % à fin juin 2022. Chacun y trouve ainsi son compte. Escal ainsi gagné une position de leader sur le marché des produits de la mer surgelés en grande distribution, en bénéficiant notamment du soutien et de l’accompagnement de Cora lors du lancement de nouveautés. Cora a de son côté eu l’opportunité de proposer avant les autres des nouveautés et une offre singulière pour fidéliser sa clientèle.


Environ 85 % des produits de la mer d’Escal sont authentifiés MSC (Marine Stewardship Council, pêche durable), bio ou ASC (aquaculture responsable).

Maîtriser la filière en amont

Ce qui porte la société familiale ? Son savoir-faire et la qualité de ses produits. L’entreprise réalise 60 % de son chiffre d’affaires à l’export : elle vend en Allemagne, en Suisse, en Autriche et dans le nord de l’Europe. Elle dispose de ses propres outils de transformation. Elle est ainsi indépendante de fournisseurs étrangers et en mesure de s’assurer de la qualité de ses produits. « Notre chance, c’est de fabriquer certains produits localement, avec des recettes les plus propres possibles », affirme le dirigeant. L’usine basée en Alsace travaille essentiellement en circuit court, utilisant de la farine et de la crème locales.

Environ 85 % des produits de la mer sont authentifiés MSC (Marine Stewardship Council, pêche durable), bio ou ASC (aquaculture responsable). Maîtrisant la filière en amont, Escal s’appuie de longue date sur des partenaires du monde entier, basés en Asie ou en Amérique latine. Différentes unités d’achats installées en Inde, au Vietnam et en Indonésie assurent la surveillance de la production et vérifient la qualité des matières premières avant de les embarquer en France, où elles seront transformées sur les différents sites de la PME. « Nous voulons éviter la surpêche pour transmettre un monde durable. Nous privilégions les crevettes ASC d’Equateur, que nous proposons sans ajout de sulfites ou conservateurs », assure Loïs Tourres.

Une relation étroite avec les fournisseurs

Pendant la crise sanitaire, l’entreprise a également démontré une certaine agilité dans la gestion de ses stocks. Pour répondre à la forte demande des consommateurs qui ont retrouvé les joies de la cuisine, Escal a consommé ses stocks de sécurité. Avant la crise sanitaire, la société disposait de stocks de produits de la mer à hauteur de 3.000 tonnes et a réussi à les maintenir par la suite. « Nous entretenons des relations très étroites avec les fournisseurs dans les pays d’origine et avons pu organiser le réapprovisionnement de ces stocks. Quand le marché se tend, c’est la constance de la relation qui prévaut : on s’aide les uns les autres », explique Loïs Tourres.

L’objectif de la société est désormais d’atteindre 100 % de produits certifiés, de mettre en avant sa politique RSE et poursuivre le développement de la société vendéenne l’Assiette Bleuepositionnée sur les produits de la mer frais en libre-service, reprise il y a deux ans. « Dans un contexte d’explosion des coûts liés au transport de la marchandise et pour tenter d’amortir le choc du prix, nous allons devoir travailler sur nos recettes, la composition des produits, le choix d’ingrédients plus accessibles », estime le dirigeant, qui ne veut en aucun cas renoncer à ce qui fait la promesse de la société depuis sa création, à savoir la passion du goût, du produit et son engagement dans la durabilité.

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