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Les clubs de Bundesliga doivent supporter leurs propres frais

by Nouvelles

2025-01-14 13:29:00

Celui qui récupère les gains peut également payer les frais supplémentaires : les clubs de Bundesliga comptant des supporters violents pourraient à l’avenir se voir demander de payer les frais supplémentaires des opérations de police.

La Ligue allemande de football pourrait à l’avenir se voir demander de financer des opérations de police.

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Quiconque gagne de l’argent grâce au football ne peut pas faire supporter seul les coûts de la sécurité au contribuable. La Cour constitutionnelle fédérale a pris cette décision, mettant ainsi fin à un conflit juridique qui durait depuis des années. Les frais supplémentaires engagés par la police lors de matchs à haut risque peuvent être imposés à la Ligue allemande de football (DFL). Bien que la décision ne concerne initialement que Brême, elle a une portée nationale. D’autres Länder peuvent désormais publier en toute sécurité des barèmes de taxes correspondants.

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L’histoire de Brême remonte à 2015. A cette époque, le Werder Brême jouait contre le Hamburger SV. Peu de temps auparavant, la ville-État de Brême avait publié une nouvelle grille tarifaire. Ceci dit : pour les événements à but lucratif comptant plus de 5 000 participants, des frais sont facturés par les organisateurs si plus de policiers que d’habitude sont nécessaires pour assurer la sécurité en raison d’actes de violence attendus.

Après le match, la ville de Brême a envoyé à la Ligue allemande de football une facture d’honoraires d’un montant de près de 426 000 euros. Bien entendu, il ne s’agit pas de l’intégralité des coûts de la police, mais seulement des efforts supplémentaires nécessaires pour sécuriser les jeux à haut risque de violence.

Le recours constitutionnel n’a pas abouti

Le DFL s’est d’abord défendu devant le tribunal administratif, puis a intenté des poursuites dans toutes les instances. Cet « épuisement des voies de recours » est nécessaire pour pouvoir déposer un recours constitutionnel.

La DFL est l’association des 36 clubs de football de la première et de la deuxième Bundesliga. Elle détient les droits de commercialisation des deux ligues et agit en tant qu’organisateur aux côtés des clubs.

Dans son arrêt de mardi, le plus haut tribunal allemand a clairement indiqué que le règlement de Brême ne porte pas atteinte de manière disproportionnée aux droits de la ligue de football. Puisqu’elle accumule les bénéfices, il est également proportionné de lui faire supporter une partie des coûts. Peu importe que la perturbation provienne de tiers, comme par exemple des hooligans violents. Ceux-ci sont imputables à la ligue. Le tribunal a donc rejeté le recours constitutionnel. Le DFL avait fait valoir que ce n’était pas la ligue mais des fauteurs de troubles individuels qui étaient responsables de l’opération de police.

Quel montant de sécurité le contribuable doit-il financer ?

Le DFL a également fait valoir qu’assurer la sécurité publique était une tâche de l’État qui devait être financée par les recettes fiscales. Elle considérait l’exigence de frais comme une violation de ses droits fondamentaux. En fait, le règlement de Brême porte atteinte à la liberté professionnelle des organisateurs, protégée par les droits fondamentaux. Mais les juges constitutionnels ont estimé que cela était justifié.

Selon la ville de Brême, les coûts s’élèvent désormais à plus de trois millions d’euros.

Plus à venir.



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