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Les CM2 de Thionville communiquent avec des scientifiques du Pôle Sud grâce aux radioamateurs par satellite.

Les CM2 de Thionville communiquent avec des scientifiques du Pôle Sud grâce aux radioamateurs par satellite.

Ils auraient dû parler avec des scientifiques basés sur l’île Crozet en février dernier. Mais, en raison d’une pièce défectueuse sur la parabole, la connexion entre l’école de Guentrange et la station localisée dans l’Antarctique n’a pas pu se faire. Finalement, les radioamateurs de Thionville ont trouvé une alternative grâce à l’Amsat francophone (organisation mondiale de radioamateurs), qui a proposé à des scientifiques allemands installés au Pôle Sud de parler avec les élèves sélectionnés dans le cadre d’un appel à projet, lancé par Réseau des émetteurs français auquel 16 établissements français ont adhéré. « Les CM2 ont travaillé en classe, on a établi les questions, précise l’enseignant Frédéric Mayol. La particularité ? Ils ont dû préparer les textes en allemand. » Mardi 28 mars, les bénévoles de l’ARRT ont investi l’école de Guentrange, mettant en place des paraboles et expliquant aux jeunes la manière de communiquer. « La base de Neumayer III se trouve à 14 000 km de vous. On va envoyer des ondes vers un satellite qui se situe à 36 000 km au-dessus du Congo », détaille le président Pierre Desreumaux.

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À 14 000 km de l’école

À tour de rôle, les gamins ont pris la parole. Les réponses ont tenté d’être décryptées tant bien que mal par les radioamateurs. « Il y a une tempête de neige, ça fait écran, on peine à comprendre », regrette un des bénévoles en charge de la traduction. Que font-ils au sein de la station ? Quelles sont leurs missions ? Quelle est la température ? Voilà quelques-unes des questions posées. « Ça a été incroyable de parler avec eux alors qu’ils sont si loin de nous », s’étonne Evan, un des élèves. La tête encore un peu dans la lune, les jeunes rêvent de retenter l’expérience dans le cadre du projet Maya, présenté par l’équipe des radioamateurs. « La liaison avec cette jeune femme qui vit au Groenland se fera cette fois par internet, on aura l’image et un son bien meilleur », souligne Jacky, un des membres de l’ARRT.

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