Les commentaires diffamatoires se déchaînent sur les réseaux sociaux

Les commentaires diffamatoires se déchaînent sur les réseaux sociaux

Comme les complotistes au plus fort de la pandémie, les anti-tramway se sont déchaînés sur les réseaux sociaux cette semaine, pourrissant le web de commentaires diffamatoires tous plus dégradants les uns que les autres, notamment à la suite d’une publication de l’ex-candidate à la mairie de Québec, Anne Guérette.

Devant la teneur des propos abjects qu’on retrouvait sous sa publication sur le réseau X, visibles depuis deux jours, l’ex-candidate à la mairie et ex-conseillère municipale a même été interpellée et taguée, jeudi, par des gens qui se demandaient pourquoi elle ne les retirait pas.

Dans le but de connaître sa position et ses intentions relativement à ces commentaires particulièrement dégueulasses à mon endroit, j’ai contacté Anne Guérette, devenue chroniqueuse à CHOI Radio X, hier matin.

M.moi Guérette a commencé par me préciser qu’elle avait simplement dit, dans cette publication, qu’elle était en total désaccord avec mon propos, lors d’une chronique à LCN. Elle a ensuite admis qu’elle avait vu les commentaires hier soir avant de se coucher, que «ce n’était pas très beau», mais qu’elle a «autre chose à faire aussi», qu’elle n’a «jamais modéré personne» et qu’elle ne contrôle pas ses réseaux sociaux.

Puis elle ajoute être intervenue à quelques reprises dans le passé, mais «avoir peut-être échappé celle-là».

L’ex-candidate à la mairie m’a aussi mentionné qu’elle «ne connaît même pas ces gens», qu’elle «en mange aussi de temps en temps» et qu’elle «ne s’en fait plus avec ça». «Mais si je peux vous aider, ça va me faire plaisir.»

  • Écoutez la chronique de Karine Gagnon, chroniqueuse politique au JDM et JDQ via Radio QUB :
Pluie d’insultes, aucun argument

À titre d’exemple, sous la publication qui contenait près de 150 commentaires en début de journée vendredi, des hommes en majorité me traitent de truie, de cruche vide, d’épaisse, de tarte, de suceuse, et j’en passe.

On s’en prend à mon apparence physique, on attaque ma crédibilité et mon professionnalisme, mais sans jamais invoquer aucun argument. On insulte et on vomit du mépris à profusion, s’en prenant au fait que je suis une femme. Une constante: tout ce qui est véhiculé n’a absolument rien à voir avec un débat d’idées. On est dans la facilité et l’intimidation, caché derrière un écran.

Contrairement à ce que prétend Mmoi Guérette, ce n’est pas une bonne idée de ne «plus s’en faire avec ça». Bien au contraire, on doit vraiment s’en faire avec ça, et prendre les moyens pour que ça cesse.

Ça passe par une modération des commentaires sous nos publications, en les supprimant au besoin, et par le blocage des individus qui insultent au lieu d’argumenter. Quelques heures après mon appel, plusieurs commentaires avaient été effacés, mais il subsistait des insultes.

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