Les conséquences psychiques des métiers confrontés à la mort violente

Les conséquences psychiques des métiers confrontés à la mort violente

Certaines professions, telles que policiers, conducteurs de trains, pompiers ou ambulanciers, sont plus fréquemment confrontées à des situations de morts violentes. Cette réalité peut avoir des conséquences psychologiques importantes pour ceux qui y sont confrontés.

Les policiers, en particulier, sont souvent en première ligne lors des drames les plus violents, comme les accidents, les suicides, les noyades ou les agressions. Johann Renaud, membre de la brigade de la navigation à Genève, a vécu une expérience particulièrement difficile lorsqu’il a dû repêcher une femme enceinte de 7 mois au fond du lac.

Fabrice Descaves, ancien policier à Genève, se souvient d’une intervention où une femme a été tuée par son conjoint, laissant leurs deux enfants seuls dans l’appartement. Ces images horribles peuvent hanter les policiers, les empêchant de dormir et provoquant des cauchemars.

Pour aider ces professionnels, une équipe psychosociale interne à la police de Genève propose des entretiens individuels annuels pour prévenir le stress post-traumatique.

Être témoin d’une mort violente peut toucher tout le monde, comme l’a vécu Arnaud Jeandupeux, qui a dû faire face à deux situations dramatiques en quelques années. Les Hôpitaux universitaires de Genève proposent une consultation spéciale pour aider les témoins de mort violente à surmonter ces événements traumatisants.

Ces drames peuvent aussi influencer la vie professionnelle, comme dans le cas d’Arnaud Jeandupeux, qui souhaite désormais consacrer sa carrière à l’aide aux personnes en situation d’urgence.

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