Une importante considération qui prend en compte le réapprovisionnement des stocks existants, l’achat d’un nouveau type de munitions, ainsi que les frais de fonctionnement. Ces derniers sont liés aux nouveaux prototypes.
Tous les pays de l’OTAN ont contribué à une partie de leurs réserves de munitions pour aider Kiev dans sa guerre contre la Russie, et toutes les armées alliées sont donc confrontées au même problème, selon le lieutenant-général Frédéric Goetynck. Le chef de la direction générale des ressources matérielles de la Défense estime cela à sept milliards d’euros. “Le lieutenant-général a mentionné ce montant dans le cadre des normes de l’OTAN”, explique la ministre de la Défense Ludivine Dedonder (PS). Cependant, cet objectif chiffré ne sera pas immédiatement mis sur la table. Selon elle, il faut d’abord “reconstruire le département, puis le consolider avant d’entamer une phase de croissance”. C’est une question de priorités pour le gouvernement fédéral, qui s’est engagé à refinancer l’armée à hauteur de 11 milliards d’euros d’ici 2030.
Actuellement, les usines d’armement tournent à plein régime.