L’ancienne ministre suédoise de l’UE, Jessika Roswall, a été nommée responsable de l’environnement et de la résilience de l’eau au sein de la nouvelle Commission européenne de la présidente Ursula von der Leyen.
Cela signifie défendre plusieurs lois européennes à l’égard desquelles le gouvernement suédois s’est montré pour le moins sceptique au fil des années. Mais elle promet de le faire.
Elle promet de veiller à ce que le « pacte vert » de l’UE devienne également un bon « accord » pour les entreprises, promet une législation actualisée sur les produits chimiques l’année prochaine et une tentative d’interdire les « produits chimiques éternels » PFAS dans les produits de consommation.
– Mon message est clair : il n’y a pas de tâche plus importante que d’obtenir des résultats clairs qui protègent la nature et le climat, créent de réels avantages pour nos citoyens et offrent de réelles opportunités économiques à notre industrie, déclare Roswall.
Troc entre les groupes
Jessika Roswall a été grillée au Parlement mardi mais n’a pas encore été approuvée. Les autres personnes interrogées ont été approuvées le même jour.
– Selon mes sources au Parlement européen, se déroule ce que l’on peut appeler un drame politique des otages. Troc entre les groupes. Là où le feu vert pour Roswall est lié à l’approbation simultanée de la candidate libérale belge Hadja Lahbib, explique le correspondant européen de SVT Christoffer Wendick, présent sur place à Bruxelles.
L’ancienne présentatrice Hadja Lahbib est nommée par la Belgique commissaire chargée de “la gestion des crises et de l’égalité femmes-hommes”. Selon le site Politico Il a impressionné Lahbib lors de l’audience et devrait obtenir une approbation rapide.
Critiqué pour ses réponses vagues
Jessika Roswall, en revanche, a été qualifiée de “déception” lors de l’audience et a reçu de vives critiques pour des réponses jugées trop vagues et incomplètes.
Seuls les conservateurs chrétiens-démocrates du PPE, qui comprend M et KD, et le groupe du SD ECR ont voulu dire oui directement à Roswall. L’extrême droite et la gauche voulaient la rejeter, tandis que le groupe social-démocrate S&D souhaitait surtout avoir plus de temps pour réfléchir.
Les dirigeants des groupes de partis au sein de la commission de l’environnement du Parlement négocient actuellement pour savoir si Roswall doit recevoir le feu vert ou si elle doit répondre à d’autres questions écrites.