Les critiques de DN choisissent les livres les plus intéressants en ce moment

Les critiques de DN choisissent les livres les plus intéressants en ce moment

J’étais en retard à la fête. Quand je suis arrivé à Berlin fin novembre 1989, après un voyage en Europe et en Afrique, la plus grande partie du mur avait déjà disparu. Le long de l’ancienne frontière, les soldats étaient assis et vendaient aux touristes leurs commandes et récompenses sur des couvertures.

Dans le même temps, les personnages principaux du roman “Kairos” de Jenny Erpenbeck errent dans des décombres doubles – l’ancienne RDA et leur relation. C’est un roman dans lequel le démantèlement de l’empire soviétique se déroule un peu dans le noir alors que leur étrange relation débute trois ans avant la chute du mur. Relation étrange ? Les critiques allemands n’ont pas semblé le penser, mais un lecteur suédois met probablement en avant le fait que la femme est une étudiante de dix-neuf ans et son petit ami un homme de culture de 34 ans.

1. Annie Ernaux: “Conditions”

Trans. Maria Bjorkman. Norstedts, 128 pages (1)

La lauréate du prix Nobel de littérature de cette année dépeint de manière autobiographique un avortement illégal et touche le milieu de la vie contemporaine.

2. Jour Solstad : “Troisième et dernier roman sur Bjørn Hansen”

Trans. Lars Andersson. Word recto, 118 pages (4)

Dans un troisième roman, l’anti-héros norvégien Bjørn Hansen a la chance de se réconcilier avec le monde.

3. Louise Lucky : “Recette d’hiver du collectif”

Trans. Jonas Brun et Stewe Claeson. Ramus, 58 pages (5)

Le lauréat du prix Nobel de littérature 2020 écrit quinze poèmes narratifs pour les moments où la vie est difficile.

4. Jenny Erpenbeck : “Kairos”

Trans. Ulrika Wallenström. Editeur d’Albert Bonnier, 300 pages (nouveau)

Une histoire d’amour intellectuelle, charnelle et condamnée se déroule à Berlin-Est autour de la chute du mur.

5. Ingrid Élam : “Le triomphe du roman”

Nature & Culture, 236 pages (2)

Livre bien connu qui cherche la réponse à la question du succès du roman et la trouve chez les lectrices.

6. Marieke Lucas Rijneveld : “Ma précieuse prunelle de l’oeil”

Trans. Olov Hyllienmark. La grue, 336 pages (6)

Un roman sur la maltraitance dont l’intrigue et le traitement du langage lyrique deviennent une expérience presque physique.

7. Uwe Wittstock : “33 février. L’hiver de la littérature”

Trans. Jens Christian Brandt. Nirstedt, 367 pages (8)

Un document ambitieux sur la façon dont la vie intellectuelle de la République de Weimar est anéantie en quelques semaines.

8. Goran Sonnevi : “Pour qui est-ce que je parle la langue du futur”

Editeur d’Albert Bonnier, 256 pages (7)

Un livre de réflexion poignant et réconfortant d’un maître sur ce que c’est que de vivre dans le monde en ce moment.

9. Pierre Englund : “Les rêves d’une mauvaise nuit”

Nature & Culture, 564 pages (10)

Quarante personnes dans la guerre de novembre 1942 sont dépeintes dans un livre puissant et émouvant.

10. Linn Ullman : “Fille, 1983”

Traduit par : Lars Andersson, éditeur d’Albert Bonnier, 253 pages (9)

Dans le nouveau roman, un terrible souvenir d’enfance est vu sous la forme d’une séance photo modèle.

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