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Les défenseurs des droits humains exigent la révision des sentences.

Les militants des droits humains ont toujours été impliqués dans la lutte pour la justice et l’équité pour tous. Malheureusement, la criminalité ne cesse d’augmenter et entraîne des condamnations de plus en plus sévères. Les militants des droits humains demandent depuis longtemps une révision des peines, afin de garantir des sanctions justes et humaines. Dans cet article, nous explorerons la raison pour laquelle les militants des DH revendiquent la révision des peines, ainsi que les conséquences de la criminalisation croissante et de l’application de peines disproportionnées.


Face à un verdict jugé laxiste dans l’affaire de la fillette de Tiflet, les militants des droits de la femme et de l’enfant appellent aujourd’hui à un durcissement des peines prononcées pour protéger les enfants de toute forme de violence, notamment à caractère sexuel. Ils demandent également une révision des textes législatifs conformément aux conventions internationales ratifiées en la matière.

En effet, si le droit pénal marocain punit les violeurs d’une peine allant de 5 à 10 ans, il prévoit une réclusion de 10 à 20 ans en cas de victime âgée de moins de 15 ans. Les signataires de la pétition “Arrêtons les crimes contre les femmes et les enfants” réclament, quant à eux, la réouverture du procès, qui sera jugé en appel jeudi, ainsi qu’une révision des peines prononcées à l’encontre des trois violeurs.

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Plusieurs militants des droits civils et humains appellent à ne pas faire preuve de laxisme et à ne pas réduire les peines pour ces crimes, considérés comme une violation flagrante des droits humains et des violence contre les femmes et les enfants. Ils demandent un
durcissement des sanctions pour les crimes sexuels, particulièrement ceux dont les victimes sont des enfants et des femmes.

De nombreux collectifs et associations s’engagent également dans cette lutte pour les droits des victimes d’actes criminels sexuels. L’association “Défi pour l’égalité et la citoyenneté” exprime sa solidarité avec la fillette victime et appelle à une mobilisation immédiate des autorités judiciaires. Elle plaide pour une enquête impartiale qui garantit les droits de cette innocente fillette, tout en durcissant les peines et les répercussions juridiques nécessaires dans cette odieuse affaire criminelle. L’association “Joussour Forum des femmes marocaines” regrette la condamnation à deux ans de prison seulement pour les trois prévenus et demande également aux autorités compétentes d’assurer à la fillette victime un suivi médical et psychologique afin de traiter les séquelles des violences sexuelles qu’elle a subies.

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La ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar, a affirmé que son département suit de près l’affaire de la “fillette de Tiflet” en coordination avec le parquet général qui a fait appel du jugement prononcé en première instance. Elle assure que le Maroc dispose d’un “système judiciaire fort” qui inspire pleinement confiance. Une commission composée de deux assistantes sociales et une psychologue a été envoyée par le ministère en coordination avec l’Entraide nationale pour s’enquérir de la situation de la fillette et de sa famille.

Par ailleurs, la présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Amina Bouayach, soutient que les conséquences du crime de viol dépassent la fillette victime pour s’étendre à la famille et à la société. Selon elle, le cas de violence sexuelle contre la fillette de Tiflet a mis en lumière l’injustice subie par la fillette mais également les enfants nés de la violence sexuelle, ainsi que la société toute entière qui résiste à la normalisation de la violence.

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Le renforcement des normes de protection sociale doit être fondé sur le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant, afin de développer des systèmes de protection de l’enfance dans toutes les régions du Maroc. Cette démarche constitue l’un des cinq objectifs de la stratégie intégrée de politique publique 2015-2025.

La première audience en appel de l’affaire de Tiflet a été reportée au jeudi 13 avril. Les avocats mobilisés appellent la Cour d’appel à rectifier la situation et à augmenter la peine en adéquation avec la gravité des actes commis. La société civile, quant à elle, demande aux autorités judiciaires d’agir immédiatement et de façon urgente pour faire sortir la fillette et sa famille de la situation de vulnérabilité dans laquelle ils vivent.

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