les défis des clubs mosellans en Coupe de France

Thionville Lusitanos contre les pros d’Annecy

La plus capée (N3) des deux équipes (garçons) encore en lice. Plus pour longtemps ? Peut-être. Les Nord-Mosellans reviennent de Nouméa avec une victoire 4-0 en poche et « plein de souvenirs en tête », confirme le président François Ventrici. Mais le 10 décembre, place à une équipe de Ligue 2, Annecy. Du jamais-vu depuis les années 1990, mais « on a l’équipe pour réaliser cet exploit ».

Meilleure défense et deuxième meilleure attaque de sa poule : presque le minimum syndical pour se frotter à une formation habitant trois étages au-dessus. « On sait qu’ils nous prendront au sérieux, mais on sait aussi que, inconsciemment, on est moins motivé quand on joue une équipe inférieure. Et inversement… » Et les Haut-Savoyards ont peiné au dernier tour, gagnant 2-1 de justesse face à Fos-sur-Mer, une équipe de… National 3.

Biesheim au menu de Sarreguemines

Roudy Keller, le président de la machine à gagner de Moselle-Est, leader sa poule de R1, connaît par cœur l’adversaire du 8 ^e tour. « Biesheim, je les ai vus jouer quinze ou vingt fois. Je connais les spécificités de chaque joueur », assure l’ancien de Sarre-Union. S’il lâche le classique « sur un match, tout est possible », c’est aussi parce qu’il sait que son entraîneur l’a prouvé, il y a des années en arrière. « Djamel Ferdjani menait une équipe de R2 (CS Neuhof) et nous étions en CFA. Ils nous ont battus, au 7^e tour de Coupe de France. Ce jour-là, j’ai su que je voudrais travailler avec lui. » Biesheim, 2^e de sa poule en N2, propose bien sur du « très haut niveau ». Mais à ce stade de la compétition, pas question pour le Sarreguemines FC de choisir entre coupe et championnat. « Ne pas viser les 32^es de finale, où on peut tirer le PSG… il faudrait être débile ! », sourit le président.

Le CSO Amnéville affrontera Auxerre

Les Messines sont tombées face au CA Paris 14 tandis que les Amnévilloises prenaient l’option trou de souris , face à Troyes. Le CSOA s’offre un deuxième tour fédéral de la coupe nationale et devra croiser le fer avec Auxerre. Bonne nouvelle pour elles : derrière le nom évocateur se cache finalement “juste” une R1. « J’étais surpris. J’avoue que je ne situe pas leur niveau et on va s’entraîner à l’aveugle, ce qui est assez difficile », diagnostique le coach David Regis. Les Icaunaises évoluent en haut de tableau mais « le principal adversaire de mes joueuses, ce sera elles-mêmes. Il faut qu’elles jouent leur jeu : offensif, en gardant le ballon ! » En s’appuyant sur l’attaquante Corplet, la milieu Benourhazi et la gardienne Ollio, « tout est faisable ». Avec déjà ce cadeau : « Un parcours en coupe, ça soude une équipe, avec toutes ces émotions qu’on traverse. »